Transcription de la vidéo :
Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle tranche d’efficacité !
Cette vidéo va particulièrement vous intéresser si vous êtes souvent déçu par vos résultats.
Vous aviez un projet, vous aviez des ambitions. Mais voilà, certaines difficultés ou certains échecs cuisants sont arrivés et vous ont complètement ébranlé, au point d’abandonner votre projet alors même qu’il aurait pu réussir.
Si vous êtes dans cette situation, alors je vous invite à suivre cette vidéo, puisque je vais vous expliquer une façon de mener vos projets qui va vous constituer une véritable assurance anti-“coup de cafard”.
Et pour mieux comprendre ce que j’entend par “coup de cafard”, nous allons voir de quoi il s’agit grâce à deux exemples concrets :
Des déceptions en série
Premier exemple : admettons que vous soyez un entrepreneur intrépide. Vous créez des applications pour iPhone, et vous avez décidé de créer une application qui transforme les photos en BD.
Vous savez : les gens aiment bien s’envoyer des BDs où ils se mettent en scène ensemble, pour faire râler leurs amis.
Donc vous avez lancé votre application sur la place de marché d’Apple. Et le premier jour, vous vérifiez nerveusement vos statistiques : combien de personnes ont téléchargé votre application ?
Là vous vous rendez compte qu’il y a déjà 20 personnes qui ont téléchargé votre application. Vous êtes super content !
Mais les jours suivants vous êtes un peu moins content, parce que ça commence à baisser à 5 téléchargements, puis à 1 téléchargement. Puis ça oscille entre 0 et 3 téléchargements.
Finalement, vous vous rendez-compte que votre projet est en train de tomber à l’eau. Donc grosse déception : vous auriez dû mieux préparer le côté marketing de votre projet.
Deuxième exemple : admettons que vous ayez décidé d’apprendre le piano, un vieux rêve de jeunesse.
Donc vous sortez le grand jeu : vous vous achetez un grand piano à queue laqué blanc, qui fait toute la largeur de votre salle à manger. Et vous en êtes évidemment très fier.
Et là vous commencez à prendre quelques cours de piano. Mais vous déchantez très vite puisque vous vous rendez compte que vos exercices d’assouplissement des doigts sont une véritable torture.
En plus, une fois que vous commencez à aligner deux ou trois notes, vous commencez à faire des mélodies, mais c’est vraiment pas terrible par rapport au résultat que vous espériez.
Là encore : grosse déception.
Mais comment font-ils ?
Et c’est souvent la même histoire sur des domaines que l’on ne connaît pas : on est tout le temps déçu.
On a des modèles de réussites. On les voit dans les médias, sur Youtube, dans les journaux : des personnes qui réalisent des choses extraordinaires avec une facilité déconcertante !
Du coup on se dit : “Ok, je vais faire la même chose et je vais obtenir les mêmes résultats !”
Ce faisant, on zappe complètement la complexité et le travail nécessaire pour aboutir à ces performances, et au final, c’est la catastrophe : on n’arrive pas du tout à obtenir le même résultat que ces personnes expérimentées.
Ca a l’air pourtant facile !
Ca peut aussi arriver pour des choses qui paraissent extrêmement simples.
Par exemple : le fond d’écran blanc que vous voyez derrière moi n’est pas si facile à réaliser.
En fait, ça a l’air tout bête. Si vous voulez vous filmer avec un fond blanc, vous allez vous dire : “je n’ai qu’à me mettre devant un mur blanc pour créer ma vidéo avec un fond blanc”.
Seulement vous allez vous rendre compte au montage qu’au niveau de la lumière, c’est tout gris. L’ambiance est vraiment démoralisante et déprimante : votre vidéo a une qualité d’amateur. “Au secours !”. Il faut absolument éclairer ce mur pour obtenir un rendu correct.
Si vous devez faire votre vidéo pour le lendemain, et que vous êtes obligé de sortir cette vidéo, vous aurez forcément une grosse déception.
Fort de cette expérience, peut-être que vous allez vous équiper et acheter des lumières pour éclairer votre mur et obtenir un blanc net. Mais là, du coup, vous allez vous rendre compte que cette fois c’est vous qui êtes complètement sombre par rapport au mur.
Et même si vous vous éclairez un peu plus, vous allez voir que vous serez encore sombre parce que c’est comme un contre-jour : quand il y a beaucoup de lumière derrière, la caméra assombrit automatiquement.
Donc ce qu’il vous faut, c’est une caméra qui offre l’option de régler manuellement l’exposition. Et pour cela, il vous faudra acheter une autre caméra. Là encore : grosse déception. Si vous vouliez réaliser votre vidéo “vite fait”, c’est encore raté.
Ceci pour vous montrer que parfois, quelque chose qui a l’air vraiment très simple peut nécessiter du travail.
Ma recette anti-“coup de cafard”
Donc quelle est la recette pour éviter toutes ces déceptions. La recette qui marche le mieux pour moi, c’est de ne pas assumer le succès tant qu’on n’a pas réalisé un cycle complet d’expérimentation.
Pour moi, un cycle d’expérimentation comporte trois phases :
- L’apprentissage
- La préparation
- Le test
Ces trois phases, il faut les réaliser d’une certaine manière, autrement, vous serez quand même déçu.
L’apprentissage
La première phase d’apprentissage est le moment où vous allez avoir un niveau de suggestibilité très fort. Tout ce qu’on va vous dire, vous allez l’ingurgiter. Et si on vous montre des modèles de réussite, vous pouvez prendre ça facilement pour argent comptant, comme si c’était la réalité. Vous n’allez pas vous rendre compte que ce n’était que de la théorie, et que dans la pratique, ça peut donner autre chose. Donc au moment de l’apprentissage, il faut être sur ses gardes par rapport à cela.
La préparation
Ensuite, sur la phase de préparation, si vous vous êtes enflammé au moment de l’apprentissage, que vous vous êtes dit : “Ca a l’air facile”, vous allez peut-être complètement zapper cette phase de préparation parce que vous aurez l’impression que c’est facile à faire. Et c’est le meilleur moyen de foncer droit dans le mur : vous allez échouer et vous serez déçu.
Il peut se passer aussi le contraire, c’est-à-dire que vous allez prendre votre temps pour vous préparer. Et si vous investissez trop d’énergie et trop d’argent dans la phase de préparation, vous allez être extrêmement déçu si malgré toute cette préparation, vous échouez quand même.
Donc il faut trouver le juste milieu dans la phase de préparation.
Le test
Ensuite, au niveau de la phase de test, là encore il faut faire attention parce que si vous faites un test grandeur nature, peut-être que le coût de l’échec va faire en sorte que vous ne pourrez pas vous payer un nouveau cycle d’expérimentation.
Et cela peut vous causer du tort. Parce que si vous n’obtenez pas le résultat escompté au bout du premier cycle d’expérimentation, vous allez abandonner parce que vous êtes à court de ressources, ou parce que vous avez subit des dégâts en terme de renommée ou en terme physique. Et du coup vous ne pourrez pas obtenir le résultat désiré lors des prochains cycles.
Il faut donc faire attention pendant cette phase de test à vous placer dans un environnement qui ne vous expose pas trop au danger.
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A la fin de ce cycle d’expérimentation, vous aurez un premier résultat qui pourra vous servir comme point de référence au prochain cycle d’expérimentation. Et vous pourrez vous dire que si vous refaites la même chose, vous obtiendrez à peu près le même résultat.
Du coup, on peut améliorer son apprentissage et sa préparation pour essayer d’améliorer ce résultat.
Une machine à toute épreuve
Si vous voulez un exemple concret de cela, on peut prendre par exemple le corps humain. Ca fait des milliers, des centaines de milliers, des millions d’années que le corps humain se perfectionne.
Je peux dire sans trop m’avancer que là, pendant que je suis en train de parler, que dans 10 secondes, je ne vais pas avoir un vaisseau sanguin qui va se rompre dans mon cerveau et provoquer une mort subite (enfin j’espère pas, on va voir ça dans quelques secondes).
On peut dire sans trop s’avancer que la machine “corps humain” n’a certainement pas des “pannes” toutes les minutes ou toutes les deux minutes.
Cela est dû à toute cette expérience, tous ces cycles d’expérimentation, toutes ces vies d’homme qui se sont succédées pour faire en sorte que notre corps se perfectionne.
Donc là, si on a un nombre de cycles d’expérimentation suffisant, on va réussir au bout d’un moment à obtenir des projections beaucoup plus exactes que si on exécutait une expérimentation pour la première fois.
Seulement, il ne faut pas non plus le croire sur parole.
L’exemple de Usain Bolt
Un exemple que j’aime beaucoup, c’est celui d’Usain Bolt. En 2011, il était ultra-favori en finale du 100 mètres durant les championnats du monde à Daegu en Corée du Sud.
En demi-finale, il avait obtenu une bonne longueur d’avance sur ses adversaires. Donc on pouvait s’attendre à ce qu’il décroche la médaille d’or en finale.
Pourtant il a fait un faux-départ et il a été disqualifié. Là-dessus, énorme déception d’Usain Bolt qui s’était entraîné d’arrache pied pendant 2 ans, parfois même en tirant des charges lourdes sur la pelouse.
Finalement, même après autant d’entraînements, la loi de Murphy a encore frappé. Vous savez cette loi selon laquelle si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par arriver un jour ou l’autre.
Evidemment, si l’on se prépare suffisamment, on va arriver à atténuer cette loi de Murphy. Mais on n’arrive jamais à complètement l’atténuer.
Il faut savoir toujours qu’un échec peut se produire, même si on a tout préparé comme il faut, même si l’on a une expérience phénoménale, et qu’on a bien appris ses leçons.
Donc on va se quitter sur cette phrase de sagesse :
Assumez le pire et espérez le meilleur
Voilà, je vous laisse pour cette vidéo, et je vous dis à très bientôt pour une prochaine tranche d’efficacité.
Allez Bye Bye. Salut !
J’aime bien cette recette en 3 étapes : (1) l’apprentissage, (2) la préparation et (3) le test.
Cela fournit un bon cadre général afin d’agir et de tester de nouvelles choses dans les meilleures conditions et en évitant d’avoir des attentes irréalistes.
Il est très vrai qu’il faut un minimum d’apprentissage et de préparation si l’on ne veut pas foncer droit dans le mur.
Mais il ne faut pas oublier que le risque inverse, qui touche généralement une large part de la population, est la tendance de vouloir trop bien faire et donc de passer un temps fou sur l’apprentissage et la préparation avant de réellement se lancer.
C’est certainement une tendance comportementale découlant de notre éducation (notamment scolaire), qui stigmatise les erreurs et veut de nous que nous atteignions un résultat parfait dès le premier essai.
Si vous voulez découvrir en quoi le système éducatif tue la créativité, cliquez ici : http://secretsdusucces.com/notre-systeme-educatif-tue-t-il-la-creativite/
Or ce n’est pas en essayant d’être « parfait » du premier qu’on apprend le mieux. On y arrive en commettant des erreurs et échecs successifs qui nous permettent, au final, d’atteindre l’objectif désiré.
Bien sûr je recommande aussi, comme toi Alexandre, de suivre les étapes préalables (notamment : apprentissage et préparation) avant de se lancer. Mais il convient juste de ne pas éterniser celles-ci avant de passer à l’action.
Des échecs temporaires (avant de réussit ce que l’on cherche à accomplir) sont presque inévitables (en tout cas pour les projets d’envergure). On apprend et progresse en tirant les leçons de ces échecs.
C’est ainsi que les enfants apprennent à marcher et à parler par exemple.
C’est ainsi que Thomas Edison a inventé l’ampoule électrique.
La persévérance est clé, Napoleon Hill l’avait souligné dans ses ouvrages classiques du développement personnel.
Par ailleurs il est tout à fait vrai que lorsque l’on voit la réussite de quelqu’un, cela peut nous sembler facile, mais on n’est pas conscient de tous les essais (et heures d’entrainement) qui ont permis d’atteindre ce résultat génial (l’exemple de Usain Bolt donné dans l’article en est d’ailleurs une excellente illustration).
C’est justement dit dans l’article, il y a un cycle d’expérimentation à exécuter. On fera à chaque fois des erreurs, l’important est juste de les accepter et, comme dit plus haut, d’apprendre de celles-ci afin de progresser et de ne pas avoir l’impression de stagner.
En tout cas merci beaucoup pour cette vidéo et cet article qui offrent un cadre d’attentes et d’exécution réalistes et qui permettent ainsi en effet d’éviter les coups de cafard.
Paul
J’allais dire juste “article intéressant” car je n’avais pas d’autres idées pour dire comme cet article est intéressant 🙂
“Finalement, vous vous rendez-compte que votre projet est en train de tomber à l’eau”
J’ai lancé pas mal de sites ou de blogs et y a l’ennui aussi qui peut mener à l’échec. A un moment, on a beau se motiver, si il n’y a pu l’envie, c’est la catastrophe…