Tout d’abord, je vous souhaite une belle et heureuse année 2018 !
En ce début d’année 2018, vous avez peut-être décidé de sortir du placard un projet exigeant.
Un projet que vous allez mener courageusement, en complément de votre activité principale.
Cette activité complémentaire, ça fait des lustres que souhaitez la poursuivre.
Et jusque-là, vous avez toujours repoussé ses avances.
Mais aujourd’hui, c’est le jour J. Vous avez enfin pris la bonne résolution de foncer !
Et on va voir comment s’y prendre dans cet article…
Quelle activité complémentaire ?
Tout d’abord mettons-nous d’accord sur les termes.
Quand je parle d’activité complémentaire, ce n’est pas forcément une activité lucrative.
Peut-être que vous souhaitez commencer le piano, apprendre l’anglais, construire votre maison, ou mettre en place une stratégie imparable pour trouver le travail de vos rêves !
L’important, c’est que ce projet soit exigeant, et requière de votre part un certain apprentissage.
Et si vous poursuivez cette activité en dehors de vos heures de travail, vous allez fatalement vous demander où caser cette activité complémentaire.
Le cas de Kathleen
C’était aussi le cas de Kathleen, que je reçois actuellement en sessions de coaching.
Kathleen suit en ce moment une formation exigeante conçue pour s’étaler sur un an.
Mais une question se pose : est-il plus efficace d’y travailler une ou deux heures chaque jour, ou bien faudrait-il plutôt y consacrer des jours entiers.
En y réfléchissant, ca pose un sérieux dilemme.
D’un côté, quand on travaille juste une ou deux heures chaque jour, on démarre à froid. Et une fois qu’on s’est bien plongé dans le bain, il est déjà temps de passer à autre chose.
D’un autre côté, c’est difficile de consacrer des jours entiers à une activité complémentaire car on est déjà à temps plein sur une autre activité. Ou alors il faudrait sacrifier des jours du week-end ou des vacances.
Du coup on a réfléchi à tout ça ensemble, et je vais vous donner mon avis personnel dans quelques lignes.
Comment apprendre à toute allure
Mais avant ça, je voulais saisir l’occasion pour vous remémorer un ancien article.
Un article que j’ai écrit en 2011 intitulé : Comment apprendre à toute allure ?
A l’intérieur de cet article, j’oppose deux stratégies d’apprentissage.
L’apprentissage vaporeux : apprendre un peu, par-ci par-là, de façon espacée
Et l’apprentissage intensif : mettre le paquet et saisir tous les moments possibles pour apprendre.
Le meilleur exemple est celui de l’anglais.
Vous avez sûrement suivi comme moi le fameux cours d’anglais hebdomadaire du collège et du lycée, pour aboutir à peu de résultats tangibles.
Par contre, si vous vous plongez dans un environnement anglophone permanent, vous avancez à pas de géant, et vous réalisez en à peine quelque mois ce que vous avez échoué à faire pendant près de 10 ans.
Pas si simple…
D’après ce qu’on vient de voir, on pourrait en conclure :
- travailler pendant des jours entiers = apprentissage intensif
- travailler pendant 1 heure ou deux = apprentissage vaporeux
En réalité, ce n’est pas si simple.
Parce que travailler pendant une journée complète, c’est bien.
Mais si c’est seulement une fois de temps en temps, ça devient de l’apprentissage vaporeux.
D’un autre côté, travailler une heure ou deux de temps en temps, ce n’est pas suffisant.
Mais si vous faites ça chaque jour, le travail s’accumule de telle façon qu’on peut considérer ça comme de l’apprentissage intensif.
L’exemple des langues
Reprenons notre exemple de l’anglais.
Si vous prenez une leçon d’anglais d’une ou deux heures chaque semaine, effectivement, ça va être un apprentissage long et laborieux, avec peu de résultats tangibles.
Si vous prenez une journée complète chaque semaine, ça sera nettement mieux.
Mais vous irez encore plus vite si vous étalez les 7 heures de travail sur toute la semaine, à raison d’une heure d’apprentissage par jour.
Je l’ai fait avec le cantonnais avec la méthode Pimsleur, et je peux vous dire qu’en 3 semaines, j’avais vraiment bien progressé !
La suite
Je réalise que je me suis un peu enflammé pour cet article et qu’il va devenir vraiment long…
Donc je vous propose de faire une petite pause, et de lire la suite mardi prochain.
Dans la suite, je vous révèlerai quel petit nom je donne à cette manière de poursuivre une activité complémentaire, ainsi que ses 3 gros avantages.
Et j’évoquerai même une arme secrète pour accélérer l’arrivée des premiers résultats.
A mardi 🙂