Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (1/2)

By | 1 juillet 2011

Je pense trop : un livre de Christel Petitcollin

Après le livre sur la scannitude de Jean-Philippe Touzeau, nous voilà repartis pour une exploration des personnalités créatives. Vous savez : ceux qui débordent d’idées et se posent sans cesse des myriades de questions.

Dans leur tête, ça va trop vite. Ils en ont marre des doutes, de cette conscience suraigüe des choses. Ils voudraient pouvoir enfin débrancher leur esprit.

Si vous vous reconnaissez dans ce tableau, Christel Petitcollin est là pour vous aider, puisque dans son livre Je pense trop, elle décrypte avec beaucoup de finesse le fonctionnement et la personnalité de ces surchauffés du bulbe qu’elle nomme affectueusement les surefficients mentaux. Et on y trouve aussi quelques solutions pour bien vivre cette spécificité psychologique.

Je vous propose de voir ensemble dans la suite de cet article quelques-uns des concepts les plus marquant du livre…

L’hypersensibilité et le foisonnement mental

Le livre commence par explorer une piste qui pourrait bien expliquer le foisonnement mental des surefficients mentaux. Il s’agit de l’hyperesthésie, qui fait tout simplement référence aux gens qui ont les sens plus développés que la moyenne.

Du fait de cette finesse de perception, les surefficients mentaux vivent les évènements de leur vie avec une intensité hors norme. A tel point qu’ils ont du mal à faire abstraction de ce qu’ils perçoivent. C’est ainsi qu’autour d’une table dans une soirée bruyante, ils peinent à saisir les paroles de leurs interlocuteurs, alors que le reste des convives y parvient aisément. Cela peut même les faire réagir brusquement : “Mais baissez-moi donc cette musique !”.

Hypersensibles, les surefficients mentaux sont avides de précisions. Ils chipotent pour des inexactitudes. Ils ont également du mal à supporter les reproches et la moquerie. En situation de stress, leur mental peut même se déconnecter. Du coup leur raisonnement est mis hors jeu, laissant échapper des actes ou des mots absurdes. Et cela n’arrange pas l’image qu’ils ont d’eux même : ils se trouvent tellement stupides. C’est pourquoi ils mettent en place des mécanismes de défense qui les font passer pour froid et insensibles.

Pourtant les surefficients mentaux sont dotés d’une grande empathie : ils ressentent aisément les sentiments des autres, même s’ils aimeraient bien ne pas ressentir leur souffrance. Car cette hyperempathie leur pèse : comme la personne empathique serait la première à souffrir du mal qu’elle ferait à autrui, elle est condamnée à la gentillesse. Et cela la rends vulnérable aux manipulateurs de tout poil.

Cerveau droit / Cerveau gauche

Nous avons déjà parlé des différences de fonctionnement entre l’hémisphère gauche du cerveau et l’hémisphère droit du cerveau, notamment le rôle crucial de la partie droite du cerveau dans le processus créatif. C’est pourquoi Christel Petitcollin est persuadée que les surefficients mentaux sont des neuro-droitiers.

Le trait le plus marquant des neuro-droitiers est leur pensée en arborescence. Confrontés à un sujet de recherche, ils aiment explorer sans retenue. Ils sont avides de détails. Ils ont beaucoup de mal à rester confinés dans un domaine particulier puisque chaque idée en amène 10. Du coup, ils rechignent à faire le tri. et sont plutôt désorganisés. Car chez les cerveaux droit, la prise de décision est un art : soit elle sera fulgurante, soit impossible.

Lorsque leur cerveau fonctionne à plein régime, avec un nombre de données important, les surefficients mentaux ressentent beaucoup de plaisir. C’est comme un moulin qui mouline : tant qu’il y a du grain à moudre, tout va bien. Par contre, ils sont très facilement sujets à la déprime lors d’un passage à vide. Ils tombent alors dans des questionnement et ruminement stériles produits par leur cerveau qui ne leur donne pas de répit.

Pour faire face à cette anorexie mentale, les surefficients doivent sans cesse alimenter leurs capacités mentales avec des apprentissages, des projets à réaliser ou encore des défis à relever.

L’idéalisme et le décalage avec la majorité des gens

A cause de leur spécificité, les surefficients mentaux ont souvent une faible estime de soi. Leur système de pensée différent des autres les rends sujets aux moqueries et à l’incompréhension de la part des autres. D’autre part, les difficultés à accepter l’imperfection les empêche de valider leurs réussites.

Leur idéalisme les transforme peu à peu en salon d’accueil VIP. Se sentant rejetés et abandonnés, ils recherchent l’agrément de leurs pairs et ont beaucoup de mal à dire non. On retrouve ici un comportement voisin de celui de la carpe pseudo-éclairée du livre La stratégie du dauphin.

De gaffe en gaffe, ils perdent leur spontanéité et développent un faux self. C’est à dire que ce qu’ils font ne correspond plus à ce qu’ils sont au fond d’eux. Cela crée un vide identitaire qui les rends une fois de plus vulnérables aux manipulateurs (tels que les requins du livre La stratégie du dauphin).

Ainsi s’achève la première partie de l’article. Dans la deuxième partie, vous trouverez un portrait des normopensants (les neuro-gauchers) et des solutions pour mieux vivre sa surefficience.

63 thoughts on “Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (1/2)

  1. amine@livrepositif

    on a hate de lire la suite,c’est vrais que penser trop ou ruminer ces idées est un facteur de stress,sa peut étre un facteur d’innaction.
    comment utilisé son cerveau a bon escient ?telle est la question .
    merci pour le résumé vivement la deuxiéme partie.

  2. Jean-Philippe

    Merci beaucoup Alexandre de nous faire découvrir ce livre !

    Cela va venir compléter mes recherches sur les scanneurs et nous donnera plus d’armes pour mieux nous comprendre. Je vais d’ailleurs tout de suite partager ton article avec les membres du challenge Cloudbraining.com, qui se termine ce week-end. 😉

    PS : Merci pour le lien !

  3. Alexandre Post author

    @Amine : oui d’ailleurs comme dit Christel, c’est un paradoxe puisque ce bouillonnement mental est une forme d’intelligence, et pourtant ça peut aussi être handicapant.

    @Jean-Philippe : c’est vrai que ce livre complète à merveille tes réflexions sur les scanneurs. Merci d’en avoir parlé aux membres de cloudbraining 🙂

  4. Alban

    Hello Alexandre, ben c’est étonnant parce ma copine a justement acheté ce bouquin hier – sans qu’on se soit concerté. Je lui ai dit “tiens, c’est marrant, je viens quasiment de passer l’aprem à parler de ce livre” 🙂
    Je vais pouvoir le lire du coup.

  5. Labyrinthe

    J’ai lu ce livre il y a deux semaines (j’ai du tout lire sur la question d’ailleurs…) Il est excellent, facile à lire, avec beaucoup d’humour et de tendresse parfois un peu mordante envers ceux qu’on a coutume d’appeler maintenant des “zèbres” depuis le livre de Jeanne Siaud-Fachin ; “Trop intelligent pour être heureux?”.
    Je tiens à dire que le résumé que tu en fais, Alexandre, va au-delà de ce qu’on trouve dans le livre (notamment cet excellent lien avec “La stratégie du Requin” que tu fais mais pas Ch.Petitcollin. Tu as une façon d’expliquer les choses qui va plus loin que ce qui a déjà été dit par divers auteurs, et particulièrement l’accent que tu portes sur l’empathie et comment elle pousse le surefficient à se montrer “gentil” (ne pas non plus oublier la nécessité pour lui de se suradapter pour se faire aimer car il est aussi un gros affectif en manque de reconnaissance)
    Donc, bravo pour ton article qui est bien plus qu’un résumé du livre pour ce qu’il apporte d’éléments de réflexion nouveaux. Je tenais à le faire savoir, ta modestie dût-elle en souffrir.

  6. vince

    je me retrouve dans cette definition
    comment en sortir

  7. lilou

    Je vais m’intéresser à ce livre car moi aussi je me retrouve dans cet article et je le vis plutôt mal au quotidien . Toujours pleins d’idées , je ne sais pas dire Non (ça je compte y remédier très vite , maintenant , tiens 🙂 ) et j’ai eu une amie manipulatrice (ouf , j’ai mis récemment fin à cette pseudo-amitié , c’est dur mais ça fait du bien )!!!
    merci pour votre blog

  8. Michael

    Salut,
    L’hypersensibilité c’est le fait de vivre trop intensément ses propres émotions. Les autres sont le détonnateur.
    Il est vrai que l’hypersensible est plus a l’ecoute des autres car il essaie de comprendre ses emotions au travers des autres.
    Il devrait etre plus heureux car il ressent ses emotions avec plus de force. Mais, en fait, il n’y a que ses echecs qu’il vit intensément car le reste du temps il est dans l’auto-controle de lui meme.
    C’est la société qui lui a dit de ne pas montrer ses émotions et d’être fort!
    Michael

  9. Pingback: Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (2/2)

  10. Nicolas François

    Hello,

    Est-ce que l’auteur fait des liens avec d’autres concepts (par exemple la surdouance dont certains traits semblent commun) ?

    Nico

  11. Nicolas François

    Après avoir feuilleté le livre, je réponds moi-même à ma question : l’auteur indique clairement qu’elle a choisi “surefficients mentaux” pour désigner ceux que l’on appelle aussi “surdoués”, “précoces intellectuels”, etc. Elle trouve que “surefficients mentaux” est un terme qui décrit mieux la population concernée.

    Nicolas

  12. Labyrinthe

    @Nicolas : oui, elle parle clairement de ceux qu’on considère comme “surdoués” avec tout le cortège de symptômes et comportements qu’entraîne leur forme d’intelligence. Le terme “surefficient” me semble très bien choisi car, contrairement à “surdouance”, il rend compte de l’hyper sensibilité (qui est, à mon avis, à l’origine de la surdouance intellectuelle, pour des raisons de survie)et élargit le débat à tous ceux qui sans pour autant compter parmi les fameux 2 centiles au QI explosif ont exactement la même façon et les mêmes difficultés à vivre le monde (et aussi les mêmes joies et satisfactions…). Elle étend d’ailleurs ce pourcentage à 15% voire 30% de la population. En fait il semble qu’elle parle plus de personnes qui fonctionnent avec une préférence “cerveau droit” que de personnes surdouées comme on l’entend à travers les test de QI. A noter : ceux qui obtiennent un record les classant parmi les surdoués n’ont pas forcément la psychologie caractéristique des surefficients et autres hypersensibles (à ne pas confondre avec “hypersusceptibles”…)
    J’en profite pour rectifier une erreur que j’ai commise plus haut dans un autre commentaire : il faut lire “Stratégie du Dauphin” et non du Requin, of course!
    Pour finir, d’une façon générale, j’aimerai entrer en relation avec des personnes qui se reconnaissent dans le profil des surefficients, et ce autrement que par l’intermédiaire des forums de “zèbres” qui sont bien décevants et peu représentatifs de ce qu’on est en mesure d’attendre de la part de surefficients…(tels qu’ils sont décrits par Jeanne Siaud-Fachin, Cécile Bost ou Christel Petitcollin…)
    @Alexandre : excuse-moi pour ce long commentaire, je ne veux pas squatter ton lieu, c’est que le sujet me tient à coeur…
    J’ajoute que j’ai fait lire ton article à quelques personnes qui me semblaient concernées et il leur a fait le plus grand bien : il est plus explicite et plus clair que ne le feraient tous mes longs discours.

    1. Barbara lecomte

      Y’a t il une solution a ce “problème”. Je vais acheter le livre ce soir (ou plutôt cette nuit) tout les commentaires me rassure je me sens moins seule

    2. Reg'puce

      @labyrinthe : Moi aussi je me suis reconnue dans cette description. C’est une sophrologue qui m’a soumis l’idée de lire ce livre. J’en ai beaucoup pleuré et comme je suis un peu (voire beaucoup) maso, j’ai acheté et lu le deuxième bouquin avec de nouvelles crises de larmes ! ça peut paraître bête mais ce que j’en ai ressenti est indicible. Une lente et pénible navigation dans des vagues toutes plus fortes les unes que les autres. J’oscille entre compréhension, angoisse et incrédulité. Je me suis même reconnue dans le syndrome d’Asperger. Au vu de la méconnaissance de toutes les formes d’autisme et du retard apparant de la France à ce sujet, je n’ose même pas imaginer dans quelle case de folie je vais bien pouvoir être rangée. Toujours est-il que je ne me vois, ni me sens surdouée. J’ai regardé des vidéos sur les HPI, HPE, zèbres, etc… Je n’ai pas cette vision globale qui permet d’aller directement à la solution. J’aurais un score certainement pourri aux tests dont ils parlent. Et puis même si c’était le cas, ça changerait quoi? Etre surefficient finalement c’est quoi? Pour ma part c’est me remettre en question sur tout, tout le temps. Réfléchir et me parler toute seule, parler aux objets (oui, oui je leur parle ! mdr). Ou encore m’entendre dire que je suis casse couilles, que je réfléchis trop, que je manque de souplesse et de légèreté (pas mal pour une danseuse). Concevoir que je suis effectivement hypersensible et hyperréactive. Que je suis rapide dans ma tête, que je percute comme on dit. Et cependant que je suis incapable de tenir une conversation en société et que je peux être autiste des sentiments également. Alors de tout ça j’en fait quoi moi maintenant????
      Oui il y a des solutions évoquées dans le livre. Un espoir donné en quelques pages qui effectivement sur le coup peut permettre de reprendre pieds… ahahah ! Mais c’est sans compter les réalités du quotidien ! On est bien vite rattrapé par ce que nous sommes et par les fonctionnements qui ont guidé nos pas jusque là.
      Régine

  13. Pierre Choisir

    Je suis tombé sur la suite de cet article par hasard et intéressé, j’ai lu cette partie.
    Je suis rassuré…
    C’est surtout cette phrase qui me marque car je la vis pleinement actuellement et ne sais pas comment en sortir : “De gaffe en gaffe, ils perdent leur spontanéité et développent un faux self. C’est à dire que ce qu’ils font ne correspond plus à ce qu’ils sont au fond d’eux. Cela crée un vide identitaire”
    Je suis en perpétuelle remise en question et ne perçoit que les échecs. Ça pèse énormément sur ma vie. C’est fatigant d’être constamment sur la défensive.
    Alors merci, je me sens moins seul et je sais qu’il existe des solutions, je vais lire le livre et travailler sur les points évoqués dans la seconde partie de ton article.

  14. assurance mutuelle

    Ce livre est un excellent livre que je conseille à toutes les personnes qui ont tendance à beaucoup cogiter.

  15. MATADOR

    bonjour
    je me reconnais dans l’essentiel des traits évoqués dans le livre sur la nature des suréfficients .Je vis assez mal ma relation à la société et à ses aberrations, je dirai même plus son surréalisme…Mon trait le plus marquant étant -entre autres-l’hyperlucidité.Je recherche simplement autres suréfficients pour vivre une sorte de “connivence” dans le regard que je porte sur le monde. Marre de me sentir si différent…

  16. Dgé

    Bonjour ,
    Je viens de commencer de lire ce livre que bizarrement ma compagne Valérie ma laisser sur la table de nuit pendant quelle était n déplacement .
    Et voila j ai l impression que plein de similitude de ma vie correspondes au livre . Si ce n est que je capte toutes la tristesse des gens et je suis attiré par ça pour les aiders puis je me perd et confond souvent ça avec l amour . Ou j explique ce sui est pour moi la deffinission de l amour et personne me comprend .
    J ai souvent l impression d être un extraterrestre , et je communique procipalement avec les femmes , ou je me sens un peu plus compris car elle sont plus sensible. Je capte tous les méchancetés , les malaises , les mauvaises humeur ,etc je devine souvent les situations avenir et me trompe rarement .
    Je ne suis jamais en paix jour comme nuit et je mets parfois des émissions de télé idiote afin de débrancher ou quand je n y arrive pas je mets des émissions débats pour focaliser mes pensées .
    Ma vie est assé triste et je suis souvent en manque d amour alors que depuis l âge de 14 ans je ne suis jamais resté seul , et que maintenant j en est un peu plus de 40 .
    Je n ai jamais eu de répis dans ma tête et j en souffre .
    Si je pourrais rencontrer des personnes comme moi afin d être enfin compris !
    Encore un chose jamais je n ai parlé comme ça car comme le dit le livre nous n acceptons pas notre différence car nous nous sous estimons en permanence .cette nuit j écris mais personne connais mon identité .
    Merci a tous et courage pour ceux qui sont comme moi car il en faut énormément .

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  19. Sylvia

    Bonjour,

    Je suis tombée par hasard sur cet article car je suis actuellement la compagne d’un pervers narcissique et malgré cette évidence, je n’arrive pas à me séparer de cette personne. Lorsque je suis motivée pour passer à l’acte je me trouve des excuses qui repoussent l’échéance alors que je souffre profondément.
    Devant cet état de fait j’ai commencé à m’interroger en lisant sur internet, pour comprendre les raisons de mon comportement et j’ai découvert à travers la radio le livre de C. Petitcollin : Je pense trop.
    Je n’ai pas encore lu ce livre, mais je me retrouve complètement dans le commentaire sur l’hypersensibilité et le foisonnement mental.
    Je suis une perfectionniste. J’ai une sensibilité à fleur de peau. J’en souffre notamment avec ma famille qui ne me comprends pas. Mon fils me dit souvent que je n’écoute pas. Mais en fait et je m’en aperçois très souvent, que lorsque je suis trop embrouillée et fatiguée dans ma tête, je suis obligée de me déconnecter un moment…
    Il est très difficile de vivre de cette manière car on se sent totalement incompris.
    J’aurais beaucoup d’autres choses à échanger avec des personnes dans une même situation ; ainsi je pense que l’on doit se sentir moins seuls.

  20. Dgé

    Sylvia ,

    nous ne sommes pas seul , nous sommes seulement pas si nombreux .
    Comme dit le livre quand une personne dite <> vie ou rencontre un pervers elle perd pied car elle voudrait absolument comprendre le pourquoi il fait ça pourquoi il est comme ça pourquoi il ne change pas et je pense aussi que nous n arrivons pas à admettre qu il y a des personnes fondamentalement méchante .
    Tu iras sûrement jusqu au bout malgré tous les conseils que l on puisse te donner , seulement essayé quand meme de te faire aider ( amie , prend un peu de temps pour toi , massage , vacance etc )
    N oublis pas que tu est en surchauffe Dans la réflextion dois je le quitter ou pas .
    Et que si tu continues à tourner en rond tu ne profiteras de rien d autre .
    J espère d avoir un peu aider . Si tu as besoin je te laisserais mon mail .
    Dgè

  21. SweetLittleThing

    Bonjou, je veux juste vous apporter mon teimoignage…
    Dans ma quête constante d’amélioration de moi (après tant d’années de mal-être et de vide identitaire), je suis tombée sur ce livre que j’ai dévoré en une journée.
    Je suis actuellement suivie par une coach professionnelle qui m’a dit que j’étais quelqu’un de créatif avec un QE très développé.
    Au fur et à mesure, j’ai réalisé que j’ai en effet constamment besoin d’apporter des idées, mon cerveau grouille d’idées, d’informations, parfois j’aurais envie de le poser tellement c’est fatiguant et c’est surtout que ça part dans tous les sens !
    Une amie me dit l’autre jour “tu sais, je crois que tu penses trop… !” et depuis toute petite j’entends “elle est compliquée, on ne sait pas comment faire avec elle”. Après une thérapie, on m’a dit que j’étais bipolaire. Finalement, après un travail sur moi, j’ai arrêté les médocs (qui me ramollissaient le cerveau lol), les séances chez la psy qui avait tendance à me juger…. encore une fois, je me sentais incomprise.
    Après toutes ces démarches pour m’améliorer et me dire que j’étais certainement quelqu’un de bien, j’ai rencontré une personne qui est devenue une amie et qui avait, comme moi, un cerveau en ébullition. Nous passons des heures à discuter de la nature humaine, de ce qui nous passe par la tête.
    Je pense que finalement, qu’appartenir à un certain groupe de gens “pas si bêtes que ça” me rassure. Une véritable découverte ce livre !

  22. SweetLittleThing

    PS : c’est drôle, depuis que j’ai lu ce livre, je serais à même de savoir qui “appartient” à cette catégorie… je n’en ai trouvé que 2 dans mon entourage !!

  23. sylvie

    Ce bouquin m’a aussi fait un gros choc, moi qui me trouvait désespérément à l’ouest. Je suis gauchère, artiste et bipolaire. Je me considère comme idiote alors que quelques personnes m’ont déjà “traité” de surdouée. Je me demandais si on se fichait de moi. Quoi qu’il en soit, c’est le fait de m’être “économisée”, d’avoir foutu ma santé en l’air : surhénales vidées, thyroïde hors service… Je suis hyper-active et je me suis toujours freinée, je veux toujours apprendre, je pose trop de questions, je trouve toujours ma hiérarchie bas de gamme. Mais, j’ai réussi à faire des super gosses, et j’écris des paroles bizarres et chante dans un groupe garage. Et, bizarrement, j’ai un boulot que j’adore (je l’ai créé de toute pièce au sein de mon entreprise).Le tout à quasi 50 ans. Il y a quatre ans, j’ai failli me retrouver à l’asile à cause d’un phase maniaque. Je suis persuadée qu’elle était due au fait que je voulais absolument être comme les autres. Depuis, je n’hésite plus, je vis.

  24. Anaxarete

    trouble deficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, on peu l’etre meme adutle, on a pas necessairement l’hyperactivité. c’est neurologique pas psychologique, majoritairement hereditaire (sauf si prema ou intoxiqué poluants) et ça se traite pas dopaminergiques pour que le cerveau fonctionne a peu pres comme ceux des autres. c’est un handicap, le livre doit pas trop orienter vers un diagnostique neuro psy alors je pense pas que ça serve a beaucoup a part se dire qu’on est pas seul. renseignez vous sur le tda/h si vous voulez vraiment que ça change.

  25. Sandswann

    Bonjour à tous , j’étudie le livre en ce moment , j en pleure mème ! Il m’a fallu 37ans avant de découvrir effectivement que je n’étais pas bète . Dans ” je pense trop ” effectivement , on parle de “l’ attirance ” qu ont le pervers à venir vers nous et de la ” fascination ” que l’ on a à vouloir comprendre également le pourquoi du comment . Pour ma part , il a fallu beaucoup d’énergie et de temps avant de me résilier à fuir ces personnes . Aujourd’hui , je souhaite pofiner ce “don ” qui fut un handicap. Je dois reprendre des études , et j aimerai savoir s’il existe un livre permettant de me donner des conseils pour apprendre …… J ‘ai besoins d un coups de pouce Merci à vous .

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  27. Kikotek

    Bonsoir,

    Tout d’abord merci pour cet article et les divers commentaires, c’est très instructif et cela m’amène à vouloir acheter le livre. En effet, je faisais une recherche pour comprendre comment canaliser le flot d’idées que j’ai constamment en tête et cet ouvrage pourrait être une piste de solution. Mais apporte-t-il réellement de l’aide ? Je suis évidemment intéressée de savoir qui je suis vraiment, si d’autres personnes sont comme moi, en résumé : si je suis normale, mais j’aimerais aussi … mieux vivre.
    On m’a offert “Trop intelligent pour être heureux ?” et, bien que je me sentais proche de la description, je n’ose pas m’imaginer surdouée, je connais trop bien mes lacunes pour ça.
    J’ai envie de parler de tellement de choses car j’ai l’impression que les gens qui ont posté ci-dessus pourraient me comprendre mais avant d’avoir l’air bête, je m’arrête, vous remercie une dernière fois et vous tire ma révérence.

  28. severine

    cet article ma interpellée,les témoignage aussi!et je me reconnais en sylvie pas mal pas tout a fait mais un peu..je veux et ai voulu toujours apprendre,poser des questions sur la vie qui dérangeaient parfois ma grand mère,ma mère qui elle se laisse vivre..je lenvie en meme temps ca doit etre reposant!cool!mais je peux pas etre cool dailleurs on ma reproché parfois de pas etre cool,de me poser trop de questions de vouloir apprendre, de pas etre comme tout le monde quoi!bref j’en ai souffert!car cest plus fort que moi!!

    je suis aussi a fleur de peau, hypersensible, très intuitive: je sens les gens depuis toujours,et je pense trop!sauf que ca use!je pense que cest du a mes blessures manque d’affection,famille pas assez aimante père absent pas aimant ni aimable..je l’ai analysé mais que de fatigue!!ca fatigue beaucoup!je veux débranche mon mental mais comment?cest dur!

    seule la nature les enfants my aident et moe font vivre etre moi!juste biEN.MOI quoi!!et les petits vieux aussi et la poésie,le théatre la musique soprano aussi!quel plaisir mais seule je pense et souvent trop..Comment lacher ca,comment faire??jaimerai connaitre des gens comme ca!jai fait quatre séjours en clinique aussi et cotoyé bien des gens déprimés dépressifs ca ma aidé dun coté mais pas de lautre trop vu de souffrants…pfouou!!vivment que je sois moi,heureuse différente et heureuse!

    de toute facon jaime pas les gens ordinaires non plus qui s’interessent a rien!qui vivotent!pas mon truc;ils mattirent pas!je dois etre un peu névrosée félée du ciboulot!lol!!.enfin aidez moi!comment faire!vivre oui mais si on a une tendance a ca iil y a til des trucs pour débrancher plusieurs jours ou semaines??merci!!a part voir du monde au ciné ou a la médiathèque ou en chorale je vois pas!!merci a vous..

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  30. zielinka marie-pierre

    bonjour a tous tout d’abord je suis très contente d’avoir enfin compris d’ou je devais venir m’exprimer car quelque fois j’avais l’impréssion d’être une extratérestre j’ai commencer a lire le livre je pense trop et je me suis sentis enfin compris de ce que je resentais en moi j’ai eu quelques fois eu des sentiment de d’inconpréhantion en vers les autres personnes? je suis une personne d’une hypersencibilité et quand j’ai lus quelques commentaire des personnes qui exprimer leurs resenti et je me suis complaitement vue dans les définition de quelques personnes j’aimerai beaucoup pouvoir communiquer avec certaine personnes qui sont comme moi malgré mes difficultés a trouver mes mots et a quelques probème de vocabulaire y a t-il des personnes dans le même cas que moi?? merci pour tous ceux qui m’aurons lus et qui me contacterons merci encore a ce site qui est extra… 😉 merci encore pour ce livre et j’espère lire encore d’autres livre dans ce genre. Mme zielinka Marie-pierre

  31. devis de complémentaire santé

    Ce livre parait être intéressant, je ne manquerai pas de le lire à l’occasion

  32. jmcat

    ce livre m’a été offert il y a 3 jours et je l’ai dévoré…
    Pour ceux qui se savent déjà surefficients, je n’ai aucune idée de ce qu’il peut leur apporter car je n’étais pas dans ce cas. Par contre, il est arrivé pour moi comme un cadeau du ciel! Je sentais bien depuis quelques temps que je devais m’accepter comme je suis mais quand les autres vous disent sans cesse que vous êtes atypique, spéciale, dérangeante, eh bien, moi, je n’avais qu’une envie : me fondre dans la masse!
    Et depuis que j’ai lu ce bouquin, j’ai compris cela : c’est comme si on me demandait de grandir de 20cm ou de changer la couleur de mes yeux : tout simplemment impossible car je fonctionne comme ça depuis toujours! J edois juste m’accepter comme je suis. Je pense que ça va prendre un certain temps mais je me sens capable d’y arriver car j’en connais maintenant la cause. J’ai été depuis 10 ans persuadée que mes parents avaient loupé un truc mais je ne savais pas quoi. Je savais que j’avais des moments dépressifs très forts mais je savais également que j’avais une profonde joie de vivre, presque hors du commmun. je vais maintenant pouvoir avancer car j’ai compris ce qui clochait chez moi. Je pense aussi que je l’offrirai à mes parents qui me comprennent parfois assez mal. Et si je croise un sureff qui ne comprend pas ce qui cloche chez lui, je n’hésiterai pas à lui offrir! Par contre, je vais m’empresser de demander à mon amie pourquoi elle a choisi ce livre : pour elle? parce que le sujet était intéressant? par hasard? ou avait-elle décelé en moi ce que j’ignorais????
    voilà, en espérant avoir pu vous aider.

  33. Annick

    Eh oui, moi aussi je viens de finir ce livre, comment dire …j’ai l’impression d’avoir quelques liens avec ces surefficients
    Qu’en penses tu Alexandre
    😉

  34. Pingback: JE PENSE TROP DE CHRISTEL PETITCOLLIN |

  35. novia santé

    Ce livre a beaucoup d’interet et nous remet en face des réalités.

  36. Isa

    Bonjour,
    je découvre le terme qui qualifie mes ressentis quasi “hors normes”, hypersensibilité, ressentis, etc. … Qui m’ont valu de grandes questions sur le fonctionnement de chacun.
    Je ne l’ai jamais véritablement vécu comme un problème mais plutôt comme des interrogations…
    Ce sont plutôt d’autres qui n’ont pas ces perceptions qui l’ont vécu ainsi, et leurs peurs parfois qui m’ont ou me gênent encore…
    Le terme “je pense trop” me dérange, je n’ai pas cette sensation, je me sens “riche” à l’intérieur, ouverte sur quantités de choses, et jamais “seule”,
    il est clair que je ne peux exercer des activités à répétition sans ennui,
    je me suis lise à la méditation, travaille sur la respiration, et ai continué de développer mes sens, ai rencontré des personnes dont le profil est proche du mien, ce qui est certainement lié à mon développement, un peu comme une plante qui a trouvé un sol plus adapté à son développement.
    Je reçois d’ici peu le livre cité, et pour moi, ce que j’y recherche avant tout, c’est de comprendre le fonctionnement des “autres” qui m’interpellent, car c’est comme si pour moi, souvent, leurs yeux n’étaient pas ouverts sur ce que je vois moi devant nous, en plein milieu de la figure!
    Et c’est souvent ça qui me déconcerte!
    Je n’appréhende pas les choses en : bien / mal; mais en : me convient ou pas, et je respecte ça pour les autres, mais il est essentiel pour moi de le respecter pour moi, au risque d’être qualifiée d’empêcheur de tourner en rond (ce que je vis par contre régulièrement si je renie mes vrais besoins).
    Nous évoluons dans un système assez psychorigide, à mon goût…
    En tout cas, c’est bien agréable de découvrir et partager ce que d’autres qualifient d’hors normes, et de rejetant.
    Mais peut-être est aussi ma vision plus proche du bouddhisme,
    pour moi, il n’y a pas de bien / mal véritablement, je le répète, mais de ! me convient ou pas, et de respecter ça.
    Merci encore pour cet article et ces échanges.

  37. Miss Swann

    tout à fait moi, j’ai commencé à deprimer à 7 ans pcq je pensais trop et que je ressentais trop les critiques et le manque affectif..depuis 30 ans j’ai essayé le dev perso, la psy, les groupes asso…aujourd’hui j’ai la paix pcq j’ai appris à me connaître et accepter d’etre extraterrestre grâce à la spiritualité.

  38. Sandswann

    Petite anecdote , je viens de faire une vae et je n avais tellement pas confiance en moi que devant le jury , j au perdu les moyens ! Et pourtant , j’ai réussi a avoir mon diplôme grâce à mon mémoire qui était détaillé au point que les actions dedans que j avais écris étaient au mouvement près . Pour une nouvelle place je me mets une pression incroyable par manque de confiance et en définitif c’est impeccable .

  39. chantal

    Bonsoir, avant hier j’étais dans un bar à jazz, car je chante…et c’est une compagne de table, qui m’a parlé de ce livre…..ce que vous décrivez , c’est moi…en effet, quand j’étais en 3 ème, aux tests, j’étais débile légère et surdouée, les psy s’arrachaient les cheveux et ont conclu, que j’étais hypertsensible et hyper émotive…bourrée de talents….et sans aucune estime de moi , j’ai remis ma vie , à 20 ans, aux mains d’un pervers narcissiques , haut placé …je passe la violence et tout, il est meme arrivé à me faire interner et mettre sous curatelle…les psy m’ont classé bi polaire et pour la pensée qui va à toute vitesse , ils ont un terme bizarre!!!je suis en train de me sortir de toutes ces griffes à 60 ans …on dit de moi, que j’ai une voix de diva et cet été quand j’ai fait un stage de jazz, le pianiste m’a dit “si tu vivais” et alors que j’improvisais et m’arrétais…la prof m’a dit, ne sois que dans l’émotion …et bien j’ai très bien improvisé en musique, mais je n’avais plus les paroles, elle m’a parlé de cette histoire de cerveau…notez que j’ai bac plus cinq , trois fois…comme les choses m’interessent j’ai touché à tout et réussi, tendance à l’éparpillement, évidemment trop gentille, ne sachant pas dire non…mais j’ai eu un prix pour une nouvelle(quand l’idée s’impose à moi, c’est impératif …j’écris et la pensée va tellement vite, que mon crayon court derrière, tout essoufflé et je peux à peine me relire!!!) et j’ai écrit une pièce de théatre et élevée seule mes 3 enfants (en curatelle de l’hopital psy, je suis une” incapable majeure”, on a séquestré ma personne et mes biens…mais manque de pot, , je suis aussi suisse(affaire cahuzac à l’envers) , alors une avocate suisse en pènal …m’a dit que meme toute cette vie volée…on peut redemander à mes assasins des dommages et intéréts ( 30 coups , 3 fois le tympan percé 700e) et pourtant quand je chante , je suis au ciel, j’éprouve beaucoup de plaisir et de bonheur et j’en donne aux autres , car je suis généreuse…j’ai tout fait ..j’ai accompagné des gens en fin de vie …je meure un peu avec eux..puis je reviens…j’ai un dess de psy, de gerontologie , j’ai fait des études bibliques et j’ai une grande connaissance du judaisme…en fait je devrais être morte…et quand je suis sur scène, les gens se rendent compte qu’il y a un” hic” …ils se demandent pourquoi elle n’en est pas plus loin??? en fait je fatigue les gens( mon père a fait une dépression j’avais 3 ans et mon grand père est mort…donc j’ai du intérioriser, que je tuais les hommes par mon trop plein d’énergie!!!) …mais, vous savez pour emballer une salle, il faut en avoir dans les tripes..ce que ces conc de psy appellent “la phase maniaque”…rassurez vous, les bipolaires, il n’y en a que 1%…ce qui m’a aidé toute ma vie outre l’expressivité , c’est ma foi…j’ai une relation intime avec le seigneur …je prie et ces temps dans le silence, la prière et la rencontre me font du bien!!!! j’aime aussi la nature, les animaux et les enfants…ça passe bien , car ils ne sont pas encore trop formatés…voila je vais avoir 60 ans, j’aspire a la liberté, qu’on me laisse tracer ma voie avec ma voix!!!oh happy day!!!

  40. nebil said

    lorsque je lis vos commentaire, je ressent une prise de conscience, comme une révélation. C’est vous dire si ça me touche. J’ai toujours était comme ça, un “surefficient” et comme bien d’entre vous j’ai toujours voulu changer…bien sur je n’ai connu que des échecs. j’ai aussi appris que je n’arrivait pas à contrôler mes émotions comme certains d’entre vous. Maintenant je suis prêt à essayer de m’accepter j’espère que ce n’ai pas un autre soubresauts qui me donne une soudaine envie de changer et qui donc est voué à l’échec. Cette fois j’espère m’accepter et je pense que le livre “je pense trop” peut m’aider.

    (“il faut cultiver la différence et non l’indifférence”)

  41. laure

    Ce livre est une pure revelation pour moi.il me correspond vraiment.je cherche d autres personne comme moi pour dialoguer .

  42. laure

    Bonjour sylvia

    ton commentaire me parle particulierement.je suis moi aussi une maman.je suis restee 9 ans avec un PN.
    Si je peux t aider….

  43. jmcat

    Coucou!
    Je recherche également des personnes pour dialoguer mais après avoir eu plusieurs échanges via le net, je me rends compte qu’ils sont trop impersonnels pour me convenir… Donc, si quelqu’un parmi vous se trouve dans la région de Rouen, Evreux ou Caen, qu’ils me fasse signe!
    Cat

  44. Dgé

    Bonsoir, nous pourrions créer un groupe pour dialoguer par facebook .

  45. Soso

    Je ne sais pas quoi dire…c’est moi. Malheureusement,je commence a vraiment en souffrir…

  46. sebastien

    merci pour ce le partage de l existence de ce livre. ça peut paraitre ridicule, mais ça fait du bien de voir que ce qui m arrive porte un nom… j espère qu il me donnera quelques solutions car je passe mon temps à foutre ma vie en l air tellement je pense et réfléchi à l avance a toute mes décisions et conséquences des choses que je ferai. (est ce bien?, est ce mal?, est ce que je vais nuire à quelqu un? est ce j’ai pris la bonne décision il y a 5, 10, 20 ans… bref un enfer dans ma tete. je n ai pas de repos et ne dors presque plus a cause de mes pensées)

  47. laurent

    bonjour,
    alors pour moi c’est une revelation :
    depuis toujours je suis incapable d’entendre les gens parler dès qu’il y a un peu de bruit.
    je demande toujours a baisser la musique
    je me bouche les oreilles en entandant certains bruits alors que les gens autour de moi les ont a peine entendus
    Je sursaute violement a chaque fois que quelqu’un me dit bonjour sans être dans mon champ de vision.

    j’ai raté plein d’examens car je trouvais les questions pas assez precises et mal posées
    je reprends souvent les gens sur l’inexactitude de leur propos
    j’ai l’impression d’avoir le cerveau comme la surface de l’eau qui bout en permanence : en ebullition

    merci 🙂

  48. lydie

    je suis près d’Évreux et je vais régulièrement à Rouen et Paris.Cet état est pesant.

  49. roberto

    bonsoir
    je vis avec une femme que j aime plus que tout qui m a donné deux enfants magnifiques
    mais elle est malheureusement de la catégorie de c es personnes qui pensent trop
    ca n ou pourrit la vie et j aimerais tellement apprendre a gerer ca

  50. yuemoon

    Lydie et jmcat je suis aussi sur Rouen ! Comment on peut se contacter? J’ai vraiment besoin d’amis qui me comprennent et je me retrouve dans cette surefficience …

  51. chesnot

    Bonjour à tous. .

    Pour ma part j’ai découvert ce livre par une amie on me disant que je devrais le lire. Je lis rarement et là j’en ai lu la moitié en une seule fois d’affiler.
    Je me suis totalement reconnu dedans et pourquoi je souffrais depuis mon plus jeune âge. Je ne comprenais pas ce monde et les gens avec qui je vivais, qui avaient tant de défauts : méchanceté, trahison, mauvaises langues, égoïstes etc…
    J’ai toujours pensé que que je faisais sur cette terre avec tous ces cons qui ne comprenaient rien au film, et qu’ils n’avaient pas compris le principal l’amour, l’empathie, l’entraide, la gentillesse etc..
    Tout ce que j’avais en moi quoi, ce QE si débordant chez moi.
    Je me suis rendu compte que ce qui rendais heureux et trouver une place dans ce monde de dingues, c’était d’aider les gens, et c’est pour cela maintenant que j’ai compris pourquoi je me suis dirigé vers cette profession d’ambulancier et de travailler avec le S.A.M.U pour porter secours aux gens qui souffrent.
    Mais c’est difficile de supporter la souffrance des gens, mais un don de la comprendre. Le seul problème c’est que cela me fait souffrir lorsque la personne décéde malgré tout nos efforts. Cela me travail alors les tripes et les méninges pendant plusieurs jours et ces moments malheureux me hanté toute ma vie.
    Il y a des moments où lorsque je suis épuisé d’envie tous ces cons qui ne pensent plus loin que le bout du nez.
    J’ai dernièrement découvert que je vivait avec une perverse narcissique en allant chez ma psy suite à la découverte d’une infidélité de sa part où la séparation de mes enfants ont eu pour moi un véritable enfer sur cette terre. Imaginé pour moi le désastre pour moi et ma famille. .
    Je ne souhaite cela à personne….
    Merci à tous….

  52. Special-Mister

    Bonsoir
    L’article a été vraiment intéressant pour moi j’ai mieux compris pourquoi je pensais trop. Depuis une dizaine d’années je pense trop et ça gâche ma vie. Je compte acheter ce livre.

  53. Moline

    Bonsoir à tous, j’ai juste pouffé de rire tellement je me suis reconnue dans la définition, baisser la musique pas plus tard qu’avant hier, un “ami” qui a la gachette facile m’a posé 3 questions auxquelles je n’ai pas réussi à faire une réponse compréhensible, je lui ai répondu que je n’arrivais pas à suivre 3 conversations en même temps. Ce gars est un peu brutal mais il a le mérite de m’avoir incité à comprendre mon état.
    Je ne peux plus me concentrer sur une partie d échecs, avant j’arrivais des fois à le battre.
    Il m’a dit mot pour mot ” tu cogites trop, tu vas devenir folle”, quelques amis me disent aussi que je vais “trop loin” des fois dans ma reflexion.
    Une fois à 15 ans on m’a dit ” tain, tu réflechis vite”.
    J’ai gâché tout ce potentiel.
    Je réflechis beaucoup, certes, mais au lit. De plus je suis consommatrice de canabis et occasionnellement d’autres substances, ce qui je le conçois n’améliore pas mon cas, cependant, je pense être comme ça depuis petite (puisque je me suis egalement entièrement reconnue dans tous les symptômes et facteurs TDA/H sur un site qui dresse une sorte de suivi/symptômes depuis l’enfance) j’ai trouvé tout ça très cohérent et trés vrai.
    Je n’ai personne à qui en parler réellement, je perds peu à peu interêt de tout, même les hommes finissent par m’ennuyer profondémment.
    Je change de jobs tous les 3 mois. Je fais de la restauration, attention j’ai la panoplie complète de la loose…avec malgré tout l’impression d’avoir une forme d’intelligence supérieur au moins à mon entourage.
    Parcours atypique, partie de la maison tôt, arrêté l’école tôt.
    Projet professionnel en tête mais je sens que je peux me reconvertir à tous moments.
    Rien ne m’importe plus que la reconnaissance de mon état et les solutions qui me permettrait d’en sortir.
    J’aimerais savoir ce qui a été loupé, j’aimerais que mon père me comprenne sans qu’il croit que je le fustige et que je cherche des excuses.
    Lui avoir dit à 12 ans que je ne dormais pas et que je comparais le temps qu’il me restait à dormir à un trajet aller en voiture en Bretagne soit 4h, n’a pas eu l’air de l’alarmer.
    L’esprit rebel de ma famille veut que nous soyons contre toute forme d’institution nous n’ irons jamais chez le psy.
    Je suis prête à accepter mon état et c’est déjà une sorte de révelation, un petit soulagement que d’être tombée sur cet article, que mon ami ai senti/vu que je pensais trop.
    Il m’a demandé ce qu’il s’était passé entre temps (6 ans sans voir mes amis, ma famille).
    Rien, la vie des hauts des bas. Seule en Suisse depuis 6 ans avec ce gentil caractère parfois explosif, en proie à tous ceux qui souhaitaient m’exploiter (et il y en a eu).
    Enfin bref désolée pour le pavé mais ça nous correspond bien après tout.
    Maintenant je souhaite faire le tri et dialoguer avec des “comme moi”
    J’ai 26 ans.
    À bon entendeur….

  54. ER2

    Bonsoir,

    Ma soeur (actuellement en thèse de psycho) m’a offert ce livre (elle se retrouve elle aussi dedans). Ce qui m’a surpris est de m’y retrouver fortement, découvrir que les autres n’ont pas la même perception du monde etc mais je n’arrive pas à me faire à l’idée, leur quotidien manquerait tant de vie, de sensations et d’émotions… Un simple rayon de soleil, je sens la différence de chaleur, l’environnement s’embellit, je sens une joie et une énergie me remplir, et quand il s’en va le saut d’humeur s’efface avec. je pensais que tout le monde pouvait ressentir ça avec la même intensité.

    J’ai lu des critiques positives et négatives du livre et je ne sais donc pas vraiment quoi en penser, peut- être que la manière dont elle parle des “normopensant” les dérange au point de tout faire pour décrédibiliser l’auteur ( je trouve qu’elle a une critique beaucoup trop négative). J’ai fais un petit test (cerveau droit 80%).

    Ce livre m’aura quand même apporté quelques choses, une possible expliquation de mon vécu (enfin trouver du sens!), une confirmation de mon hypersensibilité (enfant les psy l’avaient remarqué), et la prise de conscience de cette différence que maintenant j’observe, j’observe ce que je faisais inconsciemment auparavant (par exemple sentir les émotions chez les gens, ne voir presque que les détails (visuels sonores…) etc, petit j’étais très méfiant envers les hommes (j’ai jamais su pourquoi) et je cherchais à savoir s’ils étaient bien-veillants, ça s’entend aux sons des pas ça se voit dans le regard et à la démarche, ça se sent fortement quand une personne dégage de la violence ou quand quelque chose ne va pas, et comme une éponge je m’imprègne des émotions des gens, leur peur, leur joie, leur tristesse etc) et je me rend compte que c’est un atout dans mes études en sociologie où avoir le sens du détail et comprendre les gens sont essentiels.

    J’ai toujours été lassé de la plupart des conversations des gens je finis souvent rattrapé par mes pensées, j’ai toujours été rejeté enfant (même à l’école maternelle) et celà m’a conditionné par la suite à penser que je n’avais pas ma place. au final je me suis mis à l’écart moi-même avant qu’on ne m’écarte des groupes. J’ai toujours eu le sentiment d’avoir quelque chose de génant et d’étrange pour les autres, de répulsif. J’ai passé toute mon enfance jusqu’à aujourd’hui à essayer de devenir comme les autres comme si le problème était psychologique, à soigner et ce livre m’a fait prendre conscience que c’était une perte de temps, qu’il fallait que je sois moi-même et qu’il est tout simplement impossible de changer car je suis et serai toujours différent, que ce n’était pas à la base un problème psychologique mais que ça en a été source.
    Ce livre m’a surtout permis voir le côté positif de cette différence que son contenu soit fiable ou non, désormais je pense pouvoir m’accepter et ne plus culpabiliser ni me détester car ce n’est pas de ma faute si je suis comme ça. L’auteur est coach, son livre aura bien rempli ce rôle de coaching pour moi, et il m’aura permis de faire le point. Un bon livre pour mieux se comprendre.

    J’écris içi surtout pour m’aider à remettre mes idées en place car je suis encore un peu (beaucoup) perdu, la formulation aide bien pour ça et pour m’aider à m’endormir cette nuit car j’y pense trop pour y arriver. J’écris, je me vide un peu l’esprit de tout ça (car je vais sûrement continuer à y penser cette nuit mais au moins elles seront moins denses).

    (J’ai 18 ans)

  55. annick spielmann

    merci, je viens de comprendre beaucoup de choses et cela va m’aider accepter. Je trouvais que je n’étais pas “normale”. et j’en avais un complexe difficile a vivre pour moi, mais aussi pour les autres.
    Je m”efface, pour ne pas gêner, ou si je m’exprime je m’excuse d’avoir osé. Les autres sont ma priorité pour ne pas déplaire. et le doute reste sans arrêt dans ma tête. et je pense donc je suis ”
    (pascal). mais encore?…….

    1. Philippe

      Bonjour,
      je vis le même situation.
      Un bon point est de réussir à comprendre comment notre cerveau fonctionne.
      La suite reste compliquée soit on se lâche, et les personnes ont de la peine a nous suivre. soit on recherche la réponse et le positionnement à choisir pour être dans la norme. Là, adieu la spontanéité.
      Une certitude est que notre différence fait peur à une partie des personnes que l’on côtoye, jusqu’ a perdre son travail par des raisonnements différents. Pour ceux qui peuvent viver dans l’ombre d’une personne qui vous accepte votre différence. Ca a marché pour moi quelques années.

  56. Sophie

    Bonjour,
    Je me retrouve complètement dans vos commentaires et cette définition de l’hypersensibilité, et pour cause, je souffre d’anorexie mentale depuis mon adolescence, hospitalistation, psy et compagnie, je me sens vraiment incomprise, cela me fait plus de mal que de bien et j’ai arreté ce suivi que je vis comme un acharnement. je vis seule avec mes deux enfants dont un qui est surdoué, prouvé par un test de QI, pour le deuxième, pas de test, mais on m’a dit que forcément il y a des chances qu’il le soit lui aussi ! Quelle chance…. eux réussisent, pour moi c’est une malédiction, j’ai tout raté ! J’ai du mal à le vivre aussi, pour moi à l’école, je m’ennuyais, je revassais, ce fut trois redoublement à la suite et ce que cela entraine. J’ai toujours été lassée par les conversations des personnes de mon age, et me déconnecte facilement.
    J’ai un travail administratif dans lequel je m’ennuie énormément, alors que dans ma tete ca bouillonne, je pense trop, ca ne s’arrete jamais. Enfin j’aurai beaucoup à dire sur mon ressenti hypersensible.
    Comme je dis, j’ai essayé d’etre “normal” mais je n’y arrive pas ! je préfère garder ma personnalité, meme si j’en paie le prix. J’accepte ma différence, ce sont les autres qui ne l’acceptent pas.
    Mais je souffre, je ne comprend pas ce monde dans lequel on vit, je n’y trouve pas ma place, j’ai 44 ans, et j’aimerai dialoguer avec des personnes comme moi.

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