Etes-vous un Robinson Crusoé des temps modernes ?

By | 15 janvier 2012

Etes-vous un Robinson Crusoé des temps modernes ?

Comme chacun le sait, l’homme est un animal social. Sans l’influence de nos congénères dès le début de notre vie, nous resterions au stade d’enfants sauvages, incapables de développer notre plein potentiel d’être humain. Certes, nous aurions une belle machine à penser et à réfléchir, mais nous serions incapables de l’utiliser.

Fort heureusement, pendant toute notre enfance et notre scolarité, nous sommes incités par notre cercle familial, nos professeurs, nos camarades de classe, et bien d’autres groupes sociaux à communiquer et à résoudre des problèmes qui stimulent notre croissance intellectuelle.

Cependant à l’âge adulte, sortis du cocon familial et du cycle scolaire, nous pouvons perdre cette richesse des contacts sociaux. Certes, nous sommes toujours au coeur de la fourmilière. Mais tout comme Robinson Crusoé sur son île perdue, nous nous sentons tout d’un coup isolés des autres. Notre développement personnel peut alors en être sérieusement affecté.

C’est pourquoi je vous pose la question : êtes-vous un Robinson Crusoé des temps modernes ?

La solitude gagne du terrain

C’est un fait, la solitude gagne du terrain en France. D’après un sondage, 78 % des personnes pensent que la solitude affecte davantage de personnes qu’en 1990. La lutte contre la solitude a même été désignée comme "Grande cause nationale" en 2011 par le gouvernement français.

Comment l’expliquer ?

Tout d’abord, je mettrai l’accent sur la concurrence accrue des nouveaux travailleurs. Dans un monde aux mutations toujours plus rapides, beaucoup d’entre nous sommes poussés à sortir de nos repères habituels.

Il faut être flexible, aller chercher le travail où il se trouve. Certes cela peut constituer un avantage, puisque nous sommes ainsi poussés à sortir de la routine, à rencontrer de nouvelle personnes et à évoluer intérieurement.

Mais lorsque nous le voyons comme une expérience subie, beaucoup peuvent en être traumatisés et se sentir déracinés. Il faut dire que se faire des amis et rencontrer des inconnus dans un nouvel environnement demande une certaine dose de courage et d’estime de soi, un talent social qui n’est pas forcément donné à tout le monde.

Ensuite, c’est la généralisation des contacts sociaux "informatisés" qui pose un problème. Certes l’informatique est un merveilleux moyen de garder le contact avec ceux qui nous sont chers et de faire des rencontres sans trop se mouiller.

Mais un ordinateur ne suffit pas à reproduire la richesse et la chaleur des contacts humains. Sur Facebook par exemple, nous recevons bien le message textuel, mais il nous manque tout l’aspect émotionnel. Et même les émoticons les plus réussis ne remplaceront jamais les expressions faciales, le ton de la voix et toute la gestuelle de nos interlocuteurs, sans oublier le vrai contact physique.

Enfin les valeurs d’individualisme grandissantes dans notre société perturbent la cohésion de nos familles et la préservation de nos traditions.

Les familles recomposées se multiplient, le nombre d’enfants par famille diminue, certains parents élèvent seuls leur enfant. Et nous n’avons pas toujours su conserver des relations solides avec la famille élargie.

La diminution du poids des religions achève enfin de donner le coup de grâce à un grand nombre de nos traditions, qui jouaient pourtant un grand rôle dans la régulation de nos contacts sociaux.

La résistance s’organise

Pourtant la résistance s’organise avec un accent particulier pour les personnes à risque, grâce à plusieurs leviers. C’est ainsi que :

  • Certaines associations comme les “Petits Frères des Pauvres” et la “Société de Saint-Vincent de Paul” organisent des visites de bénévoles auprès de personnes isolées.
  • Les contacts avec le voisinage sont favorisés grâce à des évènements comme la “Fête des voisins” ou encore “Immeuble en fête”.
  • Le développement de la collocation chez les séniors et notamment de la collocation intergénérationnelle aide ces personnes touchées par la solitude à trouver de la compagnie.
  • Les écoles et les maisons de retraite se rapprochent, afin de combiner garde d’enfant et assistance aux personnes âgées.

Au delà de ces personnes traditionnellement visées par la solitude, certaines initiatives permettent aussi d’encourager les rencontres créatrices de lien social pour tout le monde.

Citons par exemple :

  • On va sortir : un réseau de sites locaux qui se propose de favoriser les sorties amicales dans de nombreuses villes de France.
  • Les systèmes d’échange locaux (SEL) qui sont des associations dont les membres se donnent des coups de mains grâce à l’échange d’heures de travail.
  • Les réseaux d’échange réciproques de savoirs (RERS), qui permettent de donner et de recevoir des savoirs et savoir-faire.
  • Le CoachSurfing : un réseau social mondial de voyageurs qui s’échangent mutuellement des services d’hébergement.
  • Les clubs de rire : des groupes de personnes qui se réunissent autour d’un animateur pour rire ensemble, selon les principes du "Rire sans Raison" établis par le docteur Madan Kataria.

Ce ne sont que quelques exemples, mais ils illustrent bien toutes les possibilités que nous pouvons imaginer pour nouer des relations avec les autres. Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à les mentionner dans les commentaires.

L’influence sociale comme moteur de croissance

J’aimerais enfin terminer par quelques mots sur l’influence sociale comme moteur de croissance personnelle, car il ne suffit pas d’être accompagné pour stimuler notre développement personnel. Il faut surtout être entouré par les bonnes personnes.

Il y a tout d’abord le facteur de bienveillance. Comme nous l’avons vu dans l’article sur la Carpe pseudo-éclairée, croire que tout le monde a un bon fond et mérite notre compagnie est une ineptie. Certaines personnes cyniques aiment être cyniques, et beaucoup de manipulateurs le font parce qu’ils adorent manipuler. D’autre part, certaines personnes sont tellement embourbées dans le pétrin qu’elles nous tissent un fil à la patte.

Pourtant lorsqu’on se place au coeur d’une communauté progressiste, par exemple dans un club d’apprentissage, un cours du soir ou un club de sport, les résultats sont souvent bien meilleurs que lorsqu’on fait cavalier seul. Et cela pour plusieurs raisons :

  • On rencontre des compagnons de galère qui peuvent nous soutenir dans les moments difficiles.
  • On se stimule grâce à la compétition amicale.
  • On planche à plusieurs sur des problèmes communs, mettant à contribution toutes les facultés du groupe. Notez ainsi que les résultats scolaires des étudiants chinois, souvent meilleurs que les autres étudiants,  ont été corrélés avec leur tendance à étudier en groupe en dehors des heures de cours plutôt que seul.

Notons aussi l’importance de se faire suivre personnellement par un mentor, qui détectera parfois instantanément certains blocages dont nous ne sommes pas conscient.

Enfin, et c’est sans doute l’activité la plus noble, inspirer le changement grâce à l’enseignement est un formidable tremplin pour évoluer soi-même. Car cela oblige à structurer ses idées en vue de transmettre son savoir, ce qui constitue une bonne manière de valider nos connaissances.

On pense trop souvent à l’enseignement conventionnel (c’est à dire les cours dans les écoles ou en institut de formation) comme seul moyen de transmettre nos connaissances. Mais le fait est qu’il existe de multiples manières de le faire.

Le simple fait de tenir un blog, un magazine ou n’importe quel autre media en est un par exemple. Il existe aussi des clubs où l’on est tour à tour élève puis professeur/mentor, comme dans le réseau de clubs Toastmasters. Et bien sûr, on peut aussi donner des cours particuliers.

Les retours d’expérience, commentaires et remarques des élèves, sont alors un excellent moyen de nous stimuler et d’affiner nos connaissances. Notez d’ailleurs le rôle essentiel des étudiants thésards  dans le dynamisme des recherches universitaires, grâce à leurs interactions avec les enseignants chercheurs.

Conclusion

Bien que l’influence sociale soit une arme à double tranchant, qui nous expose notamment aux manipulation les plus diverses, et que notre société moderne ne favorise pas toujours les contacts sociaux, il est clair qu’être bien accompagné est pour chacun de nous une priorité pour continuer à grandir tout au long de notre vie.

Comme le préconise le Dalaï Lama, s’accorder chaque jour du temps pour soi est bénéfique pour notre équilibre psychologique. Mais celui qui joue aux Robinsons Crusoé des temps modernes en s’isolant trop fréquemment dans sa bulle se prive d’instruments précieux pour se motiver, stimuler sa curiosité intellectuelle ou tout simplement améliorer son moral et son bien être.

J’espère donc que cet article vous aura permis de vous rappeler de l’importance du contact social et de vous motiver à explorer de nouvelles manière de bien vous entourer. Et que ce faisant, vous ne pourrez plus vous comparer à un Robinson Crusoé des temps modernes, seul dans son coin, et pourtant entouré de tant d’autres personnes talentueuses.

Avez-vous l’impression que la solitude gagne du terrain en France ? Quels moyens utilisez-vous pour rencontrer des personnes qui contribuent à votre succès et à votre bonheur ? Je vous invite  à répondre à ces questions dans les commentaires de cet article…

16 thoughts on “Etes-vous un Robinson Crusoé des temps modernes ?

  1. Guillaume de komment devenir riche

    Clair pour moi, on ne peut rien réussir seul!!

    Une des composantes très importante dans la réussite es de savoir bien s’entourer!!

  2. Julien

    J’ai lu ton article avec beaucoup d’intérêt Alexandre !

    Alors déjà pour moi, être capable de vivre seul, c’est la base. Ça veux dire qu’on sait vivre par soi-même. Quand nous savons vivre en autonomie alors nous sommes pleinement capable de rencontrer les autres et de leur apporter quelque chose.

    La solitude peut être source de beaucoup d’enrichissement à qui sait la vivre.

    Mais on ne peut pas vivre éternellement seul, à moins d’y laisser sa santé mental et physique . La solitude finit par appauvrir littéralement notre vie, on peut même en arrivé à oublier comment c’est la vie, dehors.

    Es-ce que la solitude gagne du terrain en France ?

    Tous les moyens de communications à notre disposition nous permettent d’être en connexion avec le monde en quelques cliques, mais ce n’est pas ça la vie …

    Comme tu le dit Alexandre, le contact humain ça n’a rien à voir en terme de sensations, d’émotions, d’ouverture sur le monde, ect … que derrière un écran. La c’est bien vivant !

    Il existe quantités de moyens pour rencontrer du monde en France. Les clubs de sport, les associations, les bars, ect … ce sont des lieux de rencontre dédiés à ça. Les gens qui viennent dans ces endroits y viennent dans le but d’avoir des interactions sociales. Elles ont l’esprit ouvert.

    Oui ça demande de se mouiller, ça demande de sortir de sa zone de confort, mais les habilités sociales, c’est comme tout, ça s’apprends.

    Oui il y a des codes sociaux à respecter.

    Oui même très entouré on peut se sentir seul, mais dans ces cas la c’est que les gens qui nous entourent ne sont pas en véritable relation avec nous.
    Construire une véritable relation ça demande du temps et ça s’entretient !

    Par contre je pense que des situations précaires, tel que le chômage, et autres problèmes peuvent nuire à notre possibilité de faire des rencontres. Dans ces cas la notre situation personnel nous complique la tache. Mais ce n’est pas impossible
    .
    A un age avancé aussi il peut être plus difficile de rencontrer du monde. Encore que … les clubs de randonnées c’est à la mode 🙂

    Enfin, je pense qu’aujourd’hui les personnes qui se sentent seuls le sont parce qu’elles sont devenu extrêmement intolérantes aux autres.

    Ces personnes la veulent vivre leur vie exactement comme elles la conçoivent. Elles n’ont pas d’ouverture d’esprit, elles ne veulent pas être dérangés, elles veulent être en sécurité, ne veulent pas faire d’efforts, ne veulent pas se mélanger, et finalement se sont elles qui finissent par rejeter les autres.

    Désolé pour le commentaire pavé, mais le sujet me passionne ! 😉

  3. Alexandre Post author

    Merci Julien, j’apprécie beaucoup ton commentaire.
    C’est vrai qu’historiquement les bars ont toujours été un des grands ciments pour se retrouver entre amis.
    Tu me fait penser qu’il y a aussi des lieux adaptés à chaque âge, comme la randonnée qui est très prisée par les séniors.
    Et tu apporte un élément manquant : le fait que la solitude, c’est être seul ET en souffrir. Puisqu’on peut très bien être seul par choix, et ne pas en souffrir, comme par exemple celui qui passe un weekend seul pour écrire.

  4. zoe

    Je fais des activités en asso,
    je prends les transports en commun,et fatalement on repère, on est repèré et on discute…
    et internet est le complement obligé de tout cela,et permet de garder des liens malgré la distance…
    avoir un blog est encore un plus,même si les relations virtuelles sont parfois ephemères…
    Ceci dit la solitude est parfois un luxe…à petite dose…

  5. Suzy

    Ton article est tellement juste et le piège de la solitude et de l’indifférence se referme très facilement sur ceux qui n’ont pas naturellement des facilités de contact dans notre société aujourd’hui.

    Je ne suis pas d’accord avec le commentaire qui dit que si on est seul à l’heure actuel c’est par choix. C’est trop facile de dire cela. Notre société n’est pas tendre avec ceux qui sont différents (socialement, intellectuelement, émotionnellement,..), qui refléchissent différemment ou qui tout simplement, ont un point de vue divergent.
    Et la rencontre ou l’événement qui va permettre à la personne seule de se trouver d’autres solutions que celles qu’elle s’est construites par défaut et qui ne sont souvent qu’une emplâtre sur une jambe de bois, se fait parfois attendre.
    Parce que pour qu’un changement de paradigme puisse s’effectuer pour une personne seule il faut, comme ton article le souligne très bien, de la BIENVEILLANCE. C’est très facile d’être bienveillant avec celui qui fait et dit ce qu’on attend de lui, mais la bienveillance par rapport à celui qu’on a du mal à comprendre ou qui, par sa façon d’être, remet en cause notre manière de fonctionner, c’est encore une autre paire de manches.
    Et la réaction de dire que celui qui est seul dans notre société, c’est parce qu’il le veut bien, n’est que la parfaite illustration de la difficulté d’être dans une dynamique d’écoute bienveillante. La solitude des autres renvoie trop – à mon avis – à notre propre angoisse de la solitude, il me semble que nous la portons tous en nous.

  6. Mohsine

    Bonjour Alexandre,
    La solitude : un phénomène qui s’empare de plusieurs personnes, et comme par hasard , ce ont une addiction aux nouvelles technologies : Facebook, Msn… bref tous les moyens de communication qui tuent la communication ( je me rappelle d’un sketch de Gad el maleh : “grâce à la communication , on ne communique plus !!” 🙂 )
    bon, je suis malheureusement , et comme la plupart , victime de ce problème de temps en temps .. constat : on n’ayant aucune activité , on devient seul .. je veux dire par activité : sport, études ( meme a un age avancé), hobbies ( musique,poterie, …) .. et surtout le voyage !!

    une autre raison : l’orgueil ! on se croit supérieur a quelques personnes, et on dédaigne leur compagnie !

    bref , sortez , parlez aux gens .. bougez et regardez autour de vous .. tout prés .. et vous verrez 😉

  7. samuel

    salut c’est vrai que la solitude est un facteur qui prend de plus en plus de l’ampleur.

    mais parfois la solitude permet aussi de se ressourcer pour savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas dans notre démarche; ou même lorsqu’on a une décision importante à prendre.

    mais de là à être un Robinson Crusoé, je ne suis pas pour!

  8. Ahmed

    Bonjour Alexandre,
    Tout ce que vous dites sur la solitude et l’isolement est vrais malheureusement.Chez nous aussi au Maroc ça commence ,je croix ,à se répandre et partout dans le monde cette pauvre idée de “chacun pour soi” comme des champignons! Cette une mauvaise influence de l’occident sur le reste du monde, vu sa culture, sa modernité,ses nouveautés etc…Mais tout ça du à une mauvaise conception sur l’existence et son but!Nous sommes des êtres éphémères et il y a un DIEU avec une volonté décidée;sommes nous avec ou contre? c’est ça la question!

  9. Samuel@motivation-au-travail.com

    Bravo pour cet article très complet.

    C’est vrai qu’il y a une paradoxe entre “l’ultra-communication” possible avec le web et la solitude qui gagne du terrain.

    En clair, on échange facilement un message avec un blogueur à l’autre bout de la terre et on ne prend pas 15 secondes pour parler à sa boulangère…

    Pensons-y demain en allant chercher le pain !

    Et si vous n’achetez plus votre pain vous-même, il est peut-être temps de vous y mettre…

  10. Grégory de Virtuose2lavie

    Coucou Alexandre,

    C’est une belle réflexion que tu nous offres là ! Merci.

    Il y aurait beaucoup de choses à dire, car c’est un sujet fort et important.

    Pour retenir seulement 2 points, qui vont dans ton sens :

    -c’est absolument vrai que nous sommes des animaux sociaux.
    Certaines études ont été menées et ont montré que les bébés qui ne sont pas entourés d’amour et de contacts physiques (caresses, attentions) ne se développent pas (physiquement s’entend, et particulièrement au niveau de la colonne vertébrale) de la même façon qu’un nourrisson choyé.

    – sur les réseaux sociaux qui se développent de plus en plus : c’est vrai que c’est amusant qu’ils prennent une telle ampleur tandis que dans la “vraie” vie, la solitude gagne du terrain (ce que tu m’apprends d’ailleurs).
    Et pour compléter ce que tu dis sur l’importance des émotions (ou de leur absence justement), quand on sait que la part des mots n’occupe que 12 à 20% du message, et que tout le reste provient du langage du corps, du non verbal, etc., on comprends mieux pourquoi la solitude grandit même si internet se développe !

  11. Arisker

    Fréquentant pas mal le milieu associatif, je dirais que celui-ci est peut-être une des bases pour rencontrer des gens puisque c’est essentiellement un milieu basé sur la solidarité, l’entraide et le partage.

    Après je dirais s’accorder des moments de solitude oui, vivre dans la solitude non. Comme le dit si bien Argencel, il faut trouver le bonne équilibre.

    Heureusement qu’il y a aussi ce bon vieux développement personnel et comme le dis si bien mon voisin du dessus, on ne prend plus le temps de faire connaissance avec les gens.

    Étant président depuis peu d’une asso de jeux (de société, de rôle)en Bretagne, je trouve ce média très intéressant comme facteur de socialisation.

    Participant à des permanences, soirées jeu dans les bars, festivals, je constate qu’on joue souvent entre inconnus et de temps en temps on fait connaissance et on se rapproche un peu le temps d’une soirée. De plus la mixité sociale est au rendez-vous.

  12. Michael

    Merci Alexandre pour ta participation au carnaval d’articles! 🙂
    Rencontrer des gens n’est pas si difficile que ça, il “suffit” de sortir de chez. Ce qui est plus difficile, car cela demande un “effort” sur le long terme, c’est de garder contact.
    Je pense que la solitude est important dans nos réussites afin de pouvoir s’arrêter et faire le point. Le piège de la solitude c’est que plus on y reste plus il est difficile d’en sortir.

  13. Pingback: Peut-on réussir seul

  14. agence référencement naturel

    Merci pour cet article vraiment passionnant. Il n’y a pas assez de gens qui se penchent sur le problème de la solitude qui est pourtant un problème récurent du 20eme siècle. D’ailleurs, Tocqueville en parlait déjà dans La démocratie en Amérique alors c’est dire!
    Pour ma part, je pense que l’on a peut être trop tendance à se refermer sur soi dès que l’on s’est créer un cercle d’amis qui nous satisfont. Or, c’est en faisant ça que l’on se ferme à de nouveaux horizons et qu’on perd une certaine ouverture d’esprit. A contrario, le monde est très agressif et on éprouve souvent le besoin de se retrancher dans son cercle intime pour éviter cette agressivité. C’est un problème complexe ^^
    Par contre, j’approuve à 200% des initiatives comme le couch surfing, basé sur l’honnêteté et le partage!

  15. Stéphanie

    Bonjour, quel superbe article, qui donne matière à réflexion, merci !
    L’humain a peut être besoin d’apprendre à vivre seul mais aussi de réapprendre à vivre en communauté… avec toute la patience, la tolérance et la compassion que cela implique, pas facile !

  16. Patricia@attention bonheur possible

    Il est je pense essentiel de savoir être seul, se sentir bien seul pour ne pas vouloir s’entourer à tout prix et de n’importe qui.
    Il est tout aussi essentiel de partager, de donner et de recevoir, mais quand on sait vivre en Robinson, il est bien plus facile de choisir véritablement des relations nourrissantes.

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