Défi mémorisation : jour 63 : Des effets sur la mémoire de travail

By | 2 janvier 2019

Ceci est le compte rendu du jour 63 de mon défi mémorisation qui a commencé ici : mémoriser un jeu de 52 cartes en 2 minutes

Je vous souhaite une belle et heureuse année 2019 !

De mon côté, je suis encore focalisé sur mon défi mémorisation.

Et récemment, j'ai remarqué des effets concrets sur ma mémoire de travail...

Les différents types de mémoire

Qu'est-ce que la mémoire de travail ?

Avant de vous l'expliquer, laissez-moi revenir sur les différents types de mémoire

Il existe deux grandes catégories de mémoire.

La mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

La mémoire à long terme est elle-même subdivisée en plusieurs mémoires.

Nous avons la mémoire des souvenirs personnels, ou mémoire épisodique.

C'est de cette mémoire qu'on tire parti dans la technique du palais de la mémoire.

Chaque lieu où l'on est déjà allé étant utilisé comme une ancre pour la mémorisation rapide de nouveaux éléments.

Ensuite, nous avons la mémoire sémantique, qui nous sert à mémoriser des connaissances générales comme le language ou les mathématiques.

Et nous avons la mémoire procédurale, qui nous sert à mémoriser des séquences de gestes ou savoir-faires comme faire du vélo, faire du piano ou taper sur un clavier.

Sachant que ce dernier type de mémoire est implicite, car il permet de réaliser toutes ces tâches sans avoir à y penser consciemment.

La mémoire de travail

La mémoire de travail quant à elle correspond à la mémoire à court terme.

Son nom vient du fait que cette mémoire est davantage utilisée pour la manipulation d'informations que pour leur stockage.

Grossièrement, elle corresponds aux objets que nous manipulons dans notre esprit.

Ces mêmes objets n'y persistent que quelques secondes la plupart du temps.

Comme on peut l'imaginer, elle est très proche de la notion d'attention et de concentration.

Et son siège dans le cerveau est également bien distinct, à l'intérieur du cortex préfrontal.

Il existe en outre un nombre d'objets limité que nous pouvons manipuler mentalement dans notre esprit avec la mémoire de travail.

Les scientifiques admettent généralement qu'il s'agit de 4 à 7 objets maximum.

D'où la difficulté parfois à jongler avec un grand nombre d'informations.

C'est ce qu'on appelle la surchage cognitive.

Fâché avec ma mémoire de travail

Personnellement, je n'ai jamais eu une très bonne mémoire de travail.

Du moins dans des situations un peu stressantes, comme lorsque je me sens évalué par d'autres personnes.

Je me souviens de mes piètres performances en calcul mental au collège.

Notre professeur de mathématique nous mettait au défi au début de chaque cours.

Et je priais pour ne pas être le malheureux qui serait interrogé.

Bien que moins traumatisant, je suis confronté au même soucis dans mon travail quotidien quand je réfléchi à des algorithmes informatiques.

Si je suis sur un écran et que j'évalue un programme informatique déjà écrit, cela se passe bien.

Car les différents éléments sur lesquels je réfléchi sont déjà là, et cela désengorge ma charge mentale.

Même chose s'il s'agit d'un schéma noté sur papier.

Mais si je réfléchi à l'oral, sans note et sans schéma, c'est toujours plus ardu.

Et j'ai toujours une appréhension inversement proportionnelle à la patience de mon interlocuteur.

Car je sais que je vais perdre le fil tôt ou tard, et que je vais devoir faire répéter mon interlocuteur.

Des progrès palpables

Sauf que vendredi dernier, alors que je discutais avec mon n+1, ces craintes se sont avérées infondées.

Et j'ai été surpris de voir avec quelle profondeur j'ai pu suivre mentalement la réflexion de mon interlocuteur.

De là, je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ce défi mémorisation.

S'agit-il d'un réel gain en capacité mentale ?

Ou bien simplement d'un gain en confiance dans mes aptitudes mentales ?

Je ne saurais pas le dire.

Mais je suis convaincu que le fait de recourir de façon intensive à la visualisation m'a permis de progresser.

Et cela me conforte dans le temps et l'énergie que j'ai investis dans ce défi.

Mes résultats

Nouvel an oblige, cette fois je n'ai pas progressé dans mon défi depuis le dernier article.

Mais c'est à charge de revanche.

Et j'espère bien vous présenter de nouveaux résultats ce vendredi 🙂

Author: Alexandre Philippe

Alexandre Philippe est le fondateur du blog C'éclair. Constamment en quête de nouvelles méthodes d'organisation, de motivation et d'apprentissage, il délivre ses éclairs d'efficacité chaque semaine sur ce blog.