Comment voyez-vous le monde ? Comme un immense champ de fraises ? Ou comme un immense champ de mines ? Brûlez-vous d’impatience à l’idée d’entamer un nouveau projet ? Ou avez-vous toujours à l’esprit cette petite voix off qui vous murmure : “pourvu qu’il ne nous arrive rien” ?
Evidemment, vous devinez lequel de ces deux types de personnalités sait le mieux tirer partie de ses ressources pour avancer vers le succès. Celui qui sait cultiver son optimisme bien sûr !
Positivez ! On le martèle souvent. Et vous êtes peut-être fatigué d’entendre la même rengaine. Pourtant, c’est essentiel.
Je vous propose dans cet article d’analyser pourquoi et comment nous pouvons cultiver notre optimisme. Puis nous verrons ensuite un outil très utile pour y arriver : le journal positif…
Pourquoi ne voyons-nous que le verre à moitié vide ?
Si vous voyez le monde comme un verre à moitié vide, il est vrai que cela peut se comprendre. Le monde est moche. Drôlement moche même, chaque jour :
- des enfants se font kidnapper
- des femmes se font violer
- des civils sont massacrés
- des entrepreneurs mettent la clé sous la porte
- des innocents sont jetés en prison
- des villages crient famine
- des ouvriers sont licenciés…
et pendant qu’on y est, avez-vous vu toutes ces catastrophes qui s’abattent sur ces pauvres gens à la télé ces derniers temps ? Quel malheur !
C’est bien connu, d’après la loi de l’entropie, le monde évolue vers le chaos. Et puis de toute façon on finit tous par mourir à un moment ou à un autre, réduisant à néant toute la sagesse précieusement accumulée au fil de notre existence.
Oui mais…
Se concentrer là dessus, ce serait rater bien des choses de la vie. Rendez-vous compte que chaque jour :
- un demi million d’enfants naissent dans le monde
- des milliards de cellules s’activent dans notre corps
- des histoires d’Amour éclosent
- des éclats de rire s’envolent au dessus des chaumières
- des parents embrassent leurs enfants au seuil de la maison
- des inconnus aident à traverser la route aux personnes âgées
- des malades guérissent et sourient à nouveau
- des spectateurs vibrent d’émotion
Nos connaissances n’ont jamais autant progressé de toute l’histoire. Grâce aux nouveaux moyens de communication, nous n’avons jamais été autant soudés les uns aux autres. Et de plus en plus de monde a enfin accès à l’éducation.
Pourquoi alors n’entendons nous jamais parler de toutes ces petits miracles ? Eh bien parce que c’est “normal”. On considère cela acquis. Et ce qui est normal n’est pas assez sensationnel pour passer aux infos. Du coup, on a l’impression que tout est anormalement désastreux 🙂
Le bonheur de l’imperfection
J’en conviens, le monde n’est pas parfait, mais nous devons l’accepter tel qu’il est. Si tout était facile, nous n’aurions aucun mérite et nous deviendrions des enfants gâtés. On doit se faire une raison : jamais l’on ne vivra sans aucun problème, jamais l’on ne vivra une vie parfaitement paisible, à moins d’être mort.
Alors je vous invite dès maintenant à embrasser l’imperfection du monde. Dans le film Collision, il est dit que nous entrons tous en collision les uns dans les autres pour qu’enfin nous puissions ressentir quelque chose. Ressentir quelque chose, voilà probablement l’essence du bonheur. Et ce sont ces moments précis que les personnes âgées sont les plus fières de se rappeler à la fin de leur vie : “ça au moins, c’était le bon temps !”
Retrouver son âme d’enfant
Tournons-nous alors vers la jeunesse. Pas la jeunesse physique bien sûr, mais l’état d’esprit. La posture de celui qui croit que tout est encore possible.
Lorsque j’observe mes proches au quotidien, je reconnais les jeunes d’esprit à trois caractéristiques :
- Le dynamisme : les enfants sont de vraies piles électriques, toujours prêts à jouer et à se dépenser. Mais quand ils sollicitent leurs parents, la réponse est invariablement : “je suis fatigué”.
Etes-vous aussi du genre à balayer toute initiative d’un simple “je suis fatigué” ? Ou partez-vous joyeusement à l’aventure 🙂 - La curiosité : les enfants posent tous les jours des myriades de questions. Parfois cela nous fait sourire, parfois nous ne savons vraiment pas quoi répondre. Toujours est-il que c’est bien de cette soif de savoir que découlent toutes les inventions indispensables aujourd’hui à notre petit confort moderne.
L’autre fois je m’entretenais avec ma voisine dans le train. Et j’ai noté cette phrase : “maintenant j’ai terminé mes études, je n’ai plus besoin de me former”. Est-ce vraiment le but de l’école d’obtenir un diplôme puis de se reposer dessus tout au long de sa vie ?
Au contraire, pour ne pas risquer de devenir obsolète, la formation continue est essentielle. Restons curieux envers le monde qui nous entoure, et à l’écoute de notre temps. - L’émerveillement : un jour, un fabricant de jouets a voulu tester quel était le jouet préféré des enfants. Ils ont alors enfermé dans une pièce des enfants avec tous les jouets dernier cri de la marque. Puis ils sont revenus un quart d’heure plus tard. A leur stupéfaction, tous les enfants jouaient avec les cartons d’emballage ! 🙂
Les enfants ont ceci de magique que leur esprit n’est pas pollué par tous ces à-priori, toutes ces convictions, tous ces stéréotypes d’adultes.
Nous autres croyons que nous avons le discernement nécessaire pour juger efficacement en toute circonstance. Mais notre éducation et notre expérience nous aveuglent bien souvent.
Prenons exemple sur les enfants : au lieu d’être blasé par ce que nous connaissons déjà, observons le monde avec un regard neuf.
Tenir un journal positif
A présent, passons à l’action. Et voyons un peu mieux en quoi consiste un journal positif. Comme son nom l’indique, il s’agit tout simplement de noter quotidiennement toutes nos pensées positives de la journée.
Le format est libre. Vous pouvez utiliser un carnet, un logiciel de prise de notes, ou encore poster le tout sur un forum en ligne. Choisissez le format qui vous permettra de vous y tenir régulièrement. Une fois que ce sera devenu une habitude. Vous développerez à coup sûr un état d’esprit positif.
Voyons maintenant quelques manières de le remplir :
- Se souvenir des petits plaisirs de la journée : nous avons tous des petits moments de plaisir dans la journée. Pourtant nous avons tendance à les oublier très facilement. Le mieux pour commencer est d’utiliser nos 5 sens : par exemple le doux champs des oiseaux au petit matin, un soleil radieux, la bonne odeur de la pluie, le goût acidulé d’un fruit mûr dégusté sur le pouce ou encore le baiser langoureux de votre moitié 🙂
- Les petites victoires : notez tous les petits succès de la journée dont vous êtes le plus fier. Vous avez rangé votre bureau ? Vous avez cuisiné un bon repas ? Vous êtes sorti faire un footing ? Vous avez lu 30 pages de votre livre de chevet ? Superbe ! Consignez cela dans votre journal et admirez le travail accompli.
- Transformer un événement négatif en positif : votre voiture est tombée en panne, et comme fait exprès c’est un jour férié et aucune dépanneuse n’est disponible ? Regardez le bon côté des choses : vous allez rencontrer des gens sympa qui vont vous aider dans cette galère. Qui sait, peut-être qu’ils deviendront de très bons amis ?
- Apprendre de vos échecs : il y a peu, le serveur qui hébergeait mes sites a planté et j’ai perdu pas mal de données. Sur le coup, j’ai vraiment été pétrifié. Pourtant, cela m’a permis de mieux savoir comment fonctionne mon serveur. J’ai donc mis en place des procédures de sauvegarde plus robustes afin que cela ne se reproduise pas.
- Relativiser vos petites querelles : vous avez reçu une vanne de la part de votre collègue de bureau ? Et bien sûr vous êtes resté bouche bée. Ce n’est que plus tard que vous saviez quoi répondre. Qu’importe, elle était belle après tout cette vanne, et maintenant que vous savez quoi répondre, vous êtes vacciné. Alors soyez fair play et magnanime : laissez votre adversaire savourer sa victoire. Après tout, vous ne pouvez pas toujours avoir raison.
Voir la vie en noire ou en rose est clairement une réaction interne aux événements. Si à la télévision et bien souvent les médias de masse n’était pas focalisés sur le “triste”, peut-être serions nous moins en train à avoir des pensées négatives. Autre solution et c’est celle que j’ai retenue, ne plus regarder la télé.
Je viens de dire bonjour au robot matinal. Il est très sympa 🙂
Super ça comme idée !
Et très bel article, tout à fait vrai …
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Merci les gars !
Je suis content car nous avons déjà une petite tribu de gens sympas qui ont répondu à l’appel et participent à l’opération 🙂
Le verre est surtout 2x trop grand (oui, c’est une blague d’ingénieur).
Chouette article, mais il me semble que tu avais déjà posté quelque chose sur le sujet (sans les fraises, remarque)
Bonne soirée, 🙂
@Plop : ah oui ? s’agit-il de celui sur vaincre la procrastination publié récemment, qui concernait la création d’un journal des tâches ?
Si c’est le cas, tu as raison, c’est vrai qu’on peut très bien créer un journal des tâches où l’on formule les choses de manière très positive 🙂
Sympa l’idée!Un peu comme un journal personnel en somme!
Yes j’ai commencé ça il y a deux mois.
Un livre blanc que je rempli chaque jour avec des choses que j’ai osé faire.
Pour l’instant c’est cool mais j’ai hâte de le lire dans 6 mois… 🙂
Excellent article, Je pense que la vie n’est ni à 100% triste ni à 100% gaie cela dépend de notre vison des choses… Et quelque peu aussi de la vision qui nous est inculquée par les médias.
Ce qui est dingue c’est que voir la vie positivement la rend positive comme la voir négativement la rend négative.
Quand j’ai commencé le développement personnel, au début je me forçait à être positif car j’entendais dire que le fait de se parler positivement permettait de jouer sur l’inconscient et permettait de détruire les pensées négatives.
J’ai été étonné dès le premier mois du résultat. Au jour d’aujourd’hui j’ai corrigé d’innombrables défauts de ma personnalité que je pensait impossibles à corriger. Vraiment je préconise aux pessimistes de se force à prendre du positif (Cf la méthode coé) car lorsque l’on arrive à comprendre que notre perception est à l’origine de notre humeur et que l’on est maître de notre perception en canalisant nos émotions tout devient possible.
Quelle bonne idée !
Jusqu’à présent, je n’ai jamais été fichue de tenir un journal plus de 3 jours…
Et pourtant, c’est un des conseils de Tal Ben Shahar dans son livre “l’apprentissage du bonheur”.
Il y prétend que tenir un journal renforce l’immunité et améliore la sociabilité, surtout chez les hommes qui ont moins l’habitude d’exprimer leurs émotion.
Il propose :
– d’inscrire chaque jour les expériences positives de la journée : c’est alors un “journal de gratitude” qui ressemble à ton initiative,
– ou de consigner les expériences difficiles quotidiennes pour diminuer durablement l’anxiété.
Super initiative.
Je rejoins le mouvement.
Je pense que j’aurai un peu plus de temps à accorder à devperso.org après ma période d’absence…
A très vite 😉
Excellente idée ce journal positif et public ! C’est tellement mieux que de s’empoisonner l’esprit avec les news à la télé et dans les journaux…
Merci pour cette nouvelle initiative géniale 😉
Comme dirait la phrase : “j’optimise mon optimisme” !
je ne me souviens plus de l’auteur cela dit
Merci pour cet article. C’est vrai qu’il est beaucoup plus facile de voir le négatif que le positif. Pourtant, le véritable bonheur, c’est de pouvoir se réjouir de toutes choses, et d’abord du fait que l’on est en vie et que l’on vit dans un pays qui ne connait pas la guerre.
Superbe cet article! En ce moment je broie du noir et c’est mes proches qui en pâtissent . Maintenant je vais changer ma vision des choses, et aller de l’avant. Merci
Ps je vais de suite éteindre cette fichue télé…
C’est une super idée, d’ailleurs j’en ai fait un site : http://www.vie-de-reve.fr ! Un peu de bonheur et d’optimisme ne fait de mal à personne, bien au contraire !