Oh mais j’hallucine ! Voilà presque 3 mois que je n’ai rien publié !!
Alors je vous rassure : je suis bien vivant… en excellente forme… et me voilà de retour avec un article qui repart aux bases de l’efficacité !
Car aujourd’hui, je vais vous réconcilier avec votre bonne vieille liste de tâches. Oui vous savez : cette fameuse “lettre d’amour” que vous écrivez rempli d’espoir à votre futur moi, pour lui rappeler ses emm… gagements 🙂
Si vous galérez avec cet outil. Si vous vous querellez régulièrement avec la bestiole. On va toucher du doigt un phénomène souvent lié à ces difficultés : le perfectionnisme.
Comment ? Le perfectionnisme ? Mais ça serait pas plutôt une qualité ce truc ??
Disons que si vos attentes de performance et votre soif de précision prennent en potage votre liste de tâches, vous êtes mal barré !
Le perfectionnisme va peu à peu transformer votre liste de tâches en gros boulet qui va vous saper toute envie de travailler.
Vous allez vous sentir écrasé par la somme de travail. Et vous allez bien vite vous débarrasser de toutes ces “stupides” résolutions qui vous sont un jour passées par la tête. Allez hop ! On efface, et on recommence !
Pour vous éviter ces tracas, voici 3 clés à adopter pour bannir le perfectionnisme de vos listes de tâches :
1) La magie des brouillons
La vie d’un perfectionniste est très bizarre. Chaque chose est : soit toute noire, soit toute blanche. Aucune nuance de grey ! (oui je sais, elle était facile celle-la)
Bref, pour chacune de vos actions, 2 jugements possibles : soit c’est top, soit c’est nul. Soit c’est la classe, soit le bide intersidéral !
Alors vous pensez bien, si vous arrivez péniblement à accomplir seulement 10% de la tâche qui est marquée sur votre liste de tâches, c’est la déprime assurée !
Le truc, c’est que vous devez toujours vous récompenser pour vos avancées sur vos tâches.
Oui, aussi minimes soient-elles ! Même le fait de penser à la tâche (ce qu’on appelle aussi procrastination), est un évènement à célébrer. Je sais, ça paraît bête, mais ça marche.
Alors en pratique, comment faire ça ?
L’idée, c’est de vous faire des sous-tâches de type “brouillon”.
Vous savez : toutes ces tâches de préparation, d’analyse, de brainstorming. Ces tâches nécessaires à vos projets, et pourtant trop peu reconnues comme vraiment un progrès sur votre travail.
Vous allez voir que ça fait un bien fou de les barrer chacune à tour de rôle.
Voilà enfin chacun de vos efforts récompensé par une belle biffure !
2) Laissez tomber les options avancées de votre liste de tâches
Il y a quelque jours, je lisais un article sur les Japonais accrocs aux gadgets chers et inutiles.
On y découvre des perles comme le “parapluie à l’envers” pour récupérer l’eau de pluie ou les “chaussons balayette”.
On appelle ça le syndrome de "sur-ingénierie compulsive".
Comment savoir si vous êtes atteint ?
Facile : vérifiez simplement si vous avez tendance à faire joujou avec votre liste de tâches.
Vous allez me dire : quand on utilise un nouvel outil, il faut bien apprendre à l’utiliser.
Ok, d’accord. Normal.
Mais si vous encombrez votre système avec des options lourdingues, vous allez bientôt vous retrouver avec une usine à gironodules. Et à force, votre liste de tâches sera inutilisable.
Là-dessus, croyez-moi, c’est du vécu 🙂
En pratique, comment éviter ce piège ?
Commencez déjà par une liste papier, ou à la limite une liste sur un fichier texte basique.
Une fois que vous avez bien pris l’habitude d’utiliser votre liste de tâche pour l’action, et pas comme un jouet, vous pouvez passer à une liste un peu plus évoluée.
Mais n’activez pas toutes les options à la fois. Attendez quelques semaines. Voyez si votre système tient sur la durée.
Enrichissez alors de manière périodique, sans jamais perdre de vue la vraie fonction de votre liste de tâches : un outil d’aide à l’action !
3) Ne notez pas toutes vos tâches
Là-dessus, je sais que vous allez m’assassiner si vous êtes un puriste de la méthode GTD.
Si vous ne connaissez pas GTD, sachez que l’idée centrale de cette méthode est de : “noter tout ce qu’on a dans la tête pour se libérer l’esprit”.
Wahou, l’extase totale ! Plus rien à penser !
Le problème, c’est que si vous appliquez ça à la lettre, vous allez vous retrouver à gérer tout un bric-à-brac de tâches inutiles.
Par exemple : l’arrosage de votre bonsaï, l’anniversaire de votre grand-tante Henriette (qui se souvient plus de vous)…
Ou encore pire : des tâches qui de toute façon n’ont rien à faire dans votre liste de tâches parce que vous avez déjà l’habitude de les faire.
Genre : faire la lessive ce dimanche, étendre le linge, ah oui et ne pas oublier de manger ce midi !
J’exagère, mais vous voyez où je veux en venir.
C’est juste une question de bon sens. Si vous êtes célibataire et que vous habitez seul dans votre appart, c’est peut-être pas la peine de faire des listes de courses pour le peu de choses que vous allez acheter.
C’est mon cas et ma mémoire fonctionne plutôt bien pour ça.
Après je ne suis pas parfait, ça m’arrive d’oublier des choses, mais ce n’est jamais dramatique.
Le besoin de noter mes courses ne vaut pas le tracas d’encombrer un peu plus ma liste de tâches.
Donc faites bien attention à gérer les tâches qui sont réellement critiques pour vous. Ne vous faites pas un devoir de tout noter, à tout prix.
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Voilà pour ces 3 petites astuces de gestion des tâches. Et maintenant j’aimerais en profiter pour vous aider à aller encore plus loin !
Si vous avez des points de blocage dans la gestion de vos tâches, je vous ai préparé un petit questionnaire pour en parler :
>> Cliquez ici pour répondre au questionnaire <<
Remplissez le tout et je verrai ce que je peux faire pour vous aider là-dessus.
Allez ne lâchez pas le morceau !
J’ai confiance en vous 🙂
Bonjour Alexandre,
Intéressant tout ça. Je suis très partisan du tout noter pour s’alléger l’esprit. Et combien de fois je dois me relever une fois couché car mon cerveau s’active et me donne des idées. Tant qu’elles ne sont pas notées, Morphée ne veut pas de moi !!
Et en parallèle, j’aime beaucoup le principe du Do it Tomorrow. Il y a une web application qui permet cela, je le fais personnellement sur un cahier. Je note tout ce que j’ai à faire sur la journée, j’en fait le maximum, je suis content à partir du moment où j’ai avancé, et je place le reste pour le lendemain. La volonté de tout faire à la base mais une règle simple qui me dit que tant que j’avance, la journée est réussie ! 🙂
Au plaisir !
Dorian
Hello Dorian, je crois que tu as mal compris mon point numéro 3.
Je ne parle pas de collecte d’idée mais de tâche à faire. Et une tâche à faire n’est pas forcément aussi facile à oublier qu’une idée neuve.
Par exemple chaque mois j’écris un mailing sur DeveloppementPersonnel.org. La tâche n’est écrite nulle part, et pourtant ça ne va pas me tourmenter l’esprit pour autant, parce que j’ai l’habitude de faire cette tâche, à peu près à la même date chaque mois.
A++
Alexandre